0 0
Read Time:2 Minute, 27 Second

A peine nommé à Matignon, le Premier ministre Michel Barnier va devoir faire face à une première épreuve du feu avec le vote du budget. La gauche a d’ores et déjà menacé d’une motion de censure et le Rassemblement national exige des garanties…

«Il sera peut-être censuré, il peut l’être demain sur son budget». Le vice-président du Rassemblement National Sébastien Chenu s’est exprimé ce 9 septembre sur la chaîne Public Sénat au sujet d’une potentielle censure du futur gouvernement de Michel Barnier.

Le député du Nord a écarté l’idée du vote d’une motion de censure à l’encontre du nouveau Premier ministre français lors de son discours de politique générale.

Néanmoins, en l’absence de majorité claire dans l’hémicycle, Michel Barnier va devoir composer d’entrée de jeu avec une situation délicate en matière de finances publiques.

«Le budget le plus délicat de la Vème République»

Le budget de l’État doit être présenté à l’automne, mais son élaboration a pris du retard avec la longue attente de la nomination d’un Premier ministre.

Il pourrait s’avérer «le plus délicat de la Vème République» a alerté le premier président de la Cour des comptes, Pierre Moscovici.

Dans une interview au Parisien, publiée le 7 septembre, l’ancien ministre socialiste a par ailleurs appelé de ses vœux une «rupture», estimant qu’«il y a urgence». «La situation est très grave et les remèdes exigent beaucoup de courage, de force et de vrais efforts» a-t-il encore affirmé.

Selon lui, il est possible de repousser au-delà de 2027 l’objectif d’un retour aux 3 % de dette du produit intérieur brut.

«Bruxelles préfère toujours un discours de vérité», a-t-il déclaré au quotidien régional, ajoutant que «le pire est de dire qu’on va y parvenir sans s’en donner les moyens».

Pour ce budget, le futur gouvernement devra composer avec une Commission des finances présidée par le député Insoumis Éric Coquerel et dont le député centriste indépendant Charles de Courson est le rapporteur général.

Ce dernier avait été, en mars 2023, à l’origine d’une motion de censure transpartisane.

Motions de censure, un gouvernement en terrain miné

Si le député Rassemblement national Sébastien Chenu a réclamé des gages au gouvernement en matière d’«immigration, de sécurité, de pouvoir d’achat» pour ne pas censurer Michel Barnier, son collègue de la Somme Jean-Philippe Tanguy a mis en garde.

«Si Michel Barnier «utilise le 49.3, je pense qu’il aura de très grandes difficultés avec nous s’ils veulent faire payer une fois de plus», a-t-il prévenu le 8 septembre sur le plateau de BFM. A gauche, l’ancien président François Hollande a affirmé 9 septembre sur une radio publique qu’il voterait une motion de censure déposée par la gauche contre Michel Barnier, notamment au nom des «Français qui ont voulu écarter l’extrême droite»

Lisez la suite de l’article

Source : RT en français

Happy
Happy
0 %
Sad
Sad
0 %
Excited
Excited
0 %
Sleepy
Sleepy
0 %
Angry
Angry
0 %
Surprise
Surprise
0 %
Previous post Emmanuel Macron sifflé lors de son apparition à la cérémonie de clôture des Jeux Paralympiques 2024
Next post Exploration spatiale : le Sénégal rejoint le projet de Station Internationale de Recherche Lunaire (ILRS)

Average Rating

5 Star
0%
4 Star
0%
3 Star
0%
2 Star
0%
1 Star
0%

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *