
« Sans droits syndicaux, il est difficile d’envisager la réalisation pleine et entière de la justice sociale, de l’équité et de la dignité humaine ». Cette déclaration a été faite par le secrétaire général de l’UNTM, Yacouba Katilé…
L’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM) a organisé du 6 au 7 septembre 2024, l’atelier de formation et de renforcement des capacités des responsables syndicaux pour une meilleure gouvernance.
Le thème était : « Syndicat : structure- fonctionnement-technique de défense des intérêts des membres ».
La cérémonie d’ouverture était présidée par le ministre du Travail, de la fonction publique et du Dialogue social, Fassoum Coulibaly, en présence du secrétaire général de l’UNTM, Yacouba Katilé et le vice-président du patronat du Mali.
A l’ouverture, le ministre du Travail, de la fonction publique et du Dialogue social, a indiqué ce séminaire revêt une importance particulière pour le gouvernement dans la mesure où il se tient dans un contexte où le dialogue social est plus que jamais nécessaire pour assurer la stabilité sociale et promouvoir le développement économique et social de notre pays.
Et de poursuivre que cet atelier s’inscrit comme un des éléments de ce plan qui doit répondre au besoin de dynamisation des structures syndicales afin qu’elles répondent au mieux aux attentes de ses différents partenaires dont le gouvernement.
Selon lui, la formation des acteurs syndicaux s’impose aujourd’hui comme un devoir pour tous.
La bonne gouvernance c’est aussi la transparence dans la gestion de nos ressources, la prise de décision collective et l’ouverture au dialogue, a-t-il dit.
Le secrétaire général de l’UNTM, Yacouba Katilé, a indiqué que la négociation collective est à la fois un art et une science. Elle requiert non seulement une excellente connaissance des revendications des travailleurs mais aussi une capacité à dialoguer avec les employeurs et les pouvoirs publics dans un esprit de compromis, tout en restant ferme sur les principes.
Selon lui, la confiance de nos membres repose sur notre capacité à être des leaders responsables, des gestionnaires compétents, et des porte voix infatigables de leurs aspirations.
M. Katilé a rappelé que les droits syndicaux ne sont pas simplement des revendications sectorielles ou professionnelles mais bien une extension des droits humains. « Sans droits syndicaux, il est difficile d’envisager la réalisation pleine et entière de la justice sociale, de l’équité et de la dignité humaine », a-t-il conclut.
Mahfila Coulibaly
ÉchosMédias
