Le siège de l’UNESCO a abrité, le 25 septembre dernier à Paris, la date commémorative de la première édition de la journée mondiale de la langue soninké. C’était en présence de l’invité d’honneur Mohamed Kagnassy, des opérateurs économiques, d’éminents intellectuels et cadres issus de la communauté soninké….
Cet évènement majeur a vu également la participation d’une forte délégation de la communauté soninké conduite par son parrain Mandjou Simpara, président de la Chambre de commerce et d’industrie du Mali (CCIM). L’on notait à ses côtés l’ancien président de la transition Pr. Dioncounda Traoré, du Pr. Abdoulaye Bathily ex-haut fonctionnaire international et ancien ministre du Sénégal. S’y ajoutent de nombreuses autres personnalités du Sénégal, de la Gambie, de la Mauritanie, entre autres pays, abritant une forte communauté soninké.
L’évènement s’est tenu autour du thème : « le soninké à l’ère du numérique ». Un domaine de prédilection pour l’invité d’honneur Mohamed Kagnassy très engagé pour le développement des nouvelles technologies en Afrique. En témoigne son combat pour la modernisation de l’agriculture en Afrique avec l’introduction des nouvelles technologies. La plateforme digitale kobiri en est une parfaite illustration. En 2020, Mohamed Kagnassy a primé à Accra (Ghana) parmi les 50 personnalités africaines qui ont beaucoup contribué à la promotion du numérique.
Les personnalités présentes se sont félicitées de la désignation du Soninké comme deuxième langue après le Swahili à avoir bénéficié d’une journée mondiale adoptée par l’UNESCO.
La langue soninké est parlée par de milliers de personnes à travers l’Afrique et dans la diaspora. La rencontre de l’UNESCO a donné lieu à des échanges culturels de belle facture entre les Soninkés venus des quatre coins du globe.
Abdoulaye OUATTARA
ÉchosMédias