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«Quand la confusion émaille la propagande, c’est le sort lamentable du peuple qui fleurit à l’horizon». De nos jours, pendant que les uns harmonisent et renforcent leur système de gestion, les autres s’affichent dans un système qui manque de qualificatifs. A la solde de toutes ces acrobaties, l’Africain serait-il à mesure d’avoir une réflexion élargie sur les conséquences et les victimes de ses agissements?

Depuis la nuit des temps, le commun des mortels admet que l’Afrique (berceau de l’humanité), peine toujours à décoller de ses cendres obscurantistes, malgré ses millions de boursiers, d’experts et de spécialistes qui décorent son quotidien.

A l’instar des autres nations qui étaient au même niveau de développement que nous dans les années 60, la principale interrogation qui taraude les esprits est de savoir :

Pourquoi ces nations sont-elles aujourd’hui en avance par rapport à nous ?

Comment sont-elles parvenues ?
Au nombre des réponses à donner, la quasi-totalité est : «le transfert de nos ressources primaires vers les nations développées».

Dans cette mélodie de dénonciation et d’accusation devenue un refrain ; la réalité interroge la conscience du mortel en ces termes : «De toutes ces années écoulées, où sont les actes posés de nos milliers de boursiers, d’experts et de spécialistes qui ont été soutenus et formés par l’argent du contribuable ?

Ces vols, ces détournements et ces actes de corruption décriés au quotidien dans nos différentes gestions étatiques, sont les agissements de qui ? Les fils et filles du pays ou d’ailleurs ? ».

Des interrogations parmi tant d’autre, pour enfin admettre que l’Afrique ne connaît pas son vrai problème. Et dans cette sphère d’inconscience patriotique, on dénote la Saga de la propagande, de la manipulation des consciences, des incitations aux troubles à l’ordre public, des révisions  constitutionnelles à intérêt minoritaire…. » ;

Qui sont tant de réalités que vivent nos populations adonnées à l’ironie du sort.

En observant les nations qui admettent que l’état est une continuité, les chefs d’état sont honorés du peu soit-il de leurs efforts consentis aux affaires de la nation ; contrairement aux nôtres qui sont humiliés, blâmés comme si rien de leur passage n’a été bon.

Ces actes d’ingratitude resteraient-ils impunis par le créateur qui est hostile à l’ingratitude ?

Nullement pas !

Quand on admet que nul n’est parfait, on cultive un esprit de communion, d’entraide, de soutient qui est loin des blâmes, des dénigrements.

Après 60 ans de beaux discours, de plaisir des oreilles ; il est temps que le continent se remette en cause qui est une preuve de maturité, pour enfin décoller de la bonne manière dans le  respect et la confiance de tous ceux qui nous écoutent et nous observent.

Comme le disait FRIEDRICH NIETZSCHE : «Les gens aiment et récompensent ceux qui peuvent les engourdir avec des illusions… depuis longtemps, les gens n’ont puni que ceux qui disent la vérité… si vous voulez rester avec les gens, partagez leurs illusions ; la vérité est dite par ceux qui veulent partir».

Le devoir de conscience et le retour à certaines de nos valeurs demeurent notre seule alternative pour sortir de ce que personne n’a pu réellement qualifié.

Jean S Soumah

ÉchosMédias

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