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Le directeur général de l’Observatoire national de l’emploi et de la formation (ONEF), Boubacar Diallo a organisé le 24 décembre 2024, une conférence de presse sur les résultats des études de l’ONEF sur le marché du travail 2023-2024…


D’entrée en jeu, le directeur général de l’ONEF a indiqué que l’ONEF est chargé de mener toute recherche ou étude dans le domaine et de la formation, collecter, centraliser, traiter, analyser et diffuser les informations sur le marche du travail.

Concernant les indicateurs du marché du travail à parti des données du rapport national emploi de 2023, le conférencier dira que la problématique de l’emploi et du chômage en Afrique et au Mali constitue une préoccupation majeure.

Et de poursuivre que le chômage des jeunes, la précarité des emplois des femmes, la persistance du travail des enfants, le manque de transformation et d’ajustement dans l’agriculture constituent autant de facteurs important négativement la réduction de la pauvreté. M. Diallo insiste que le manque de compétences adaptées à une économie en développement, renvoie dans les ménages du pays, chaque année, de milliers de jeunes chômeurs.

Il a rappelé qu’entre 2023, les indicateurs globaux du marché du travail montrent que les taux de chômage et de sous-emploi demeurent plus élevés chez les femmes, les jeunes et dans les zones urbaines, avec des disparités marquées selon l’âge et le niveau d’éducation.

« La population en emploi est marqué par une légère diminution entre 2022 et 2023, passant de 60,9% à 60,2%, la proportion de personnes en emploi est la plus élevée dans le milieu rural avec 63,4% contre 51,2% dans le milieu urbain…« , a-t-il souligné.

S’agissant les résultats des créations d’emplois du 1e, 2e et 3e trimestres 2024, le directeur général de l’ONEF a rappelé que les données du bulletin trimestriel d’information montrent qu’au total 49 193 emplois ont été créés entre janvier et le 30 septembre 2024, dont 5 413 femmes contre 19 078 hommes.

« Au 1er trimestre 2024, les créations d’emplois ont augmenté avec 8599 emplois dans le secteur privé et 8 516 dans le secteur public et 930 pertes d’emplois ont été enregistrées.

Au 2e trimestre, les création d’emplois ont légèrement augmenté, atteignant 8 683 dans le secteur privé, 10 209 dans le secteur public et 529 pertes d’emplois. Par contre, le 3e trimestre a connu une légère hausse de l’inflation à 4,7% et une baisse notable des créations d’emplois. Le secteur privé a enregistré 7 209, le secteur public à 7 911 et 475 pertes d’emplois« , a-t-il poursuivi.

Le conférencier recommande la promotion de l’agriculture et l’artisanat dans les zones rurales à l’aide des investissements infrastructures et aussi de partenariats autour des coopératives déjà existantes, mettre en place une politique pour adresser la formalisation de l’emploi informel, mettre en place des projets ou programmes de formation en direction des jeunes dans les zones urbaines pourrait aider à atténuer la problématique du sous-emploi…

Lassana Coulibaly

ÉchosMédias

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