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Du 15 au 22 décembre 2024, une importante patrouille tripartite dénommée « Djèkabara » s’est déroulée dans la région de Tessit, à 145 km de Gao. Cette opération, menée en collaboration par les trois pays membres de la Confédération des États du Sahel (AES) à savoir le Burkina Faso, le Mali et le Niger, avait pour objectif de mener une offensive contre les groupes armés terroristes opérant dans la zone des trois frontières…
L’opération a été un succès, permettant le démantèlement de plusieurs bases terroristes, la destruction de véhicules tout-terrain et de motos, ainsi que la saisie de nombreux matériels appartenant aux groupes armés terroristes (GAT). Des aéronefs ont également participé à l’opération.
Pendant huit jours, les Forces armées maliennes ont effectué des patrouilles dans les villages et hameaux de la localité de Tessit, notamment à In-Amassor, Haram, Argou, Karou-Gourma, Bitam, Hourara, Serekewillé, Tadjalat et Tabakat. L’objectif principal de l’opération « Djèkabara » était de désorganiser, voire d’anéantir la capacité des groupes armés terroristes opérant dans cette zone. Depuis la création de l’AES, les autorités militaires des trois pays ont exprimé leur volonté de mutualiser leurs efforts pour lutter contre le terrorisme dans cette région, afin de garantir la libre circulation des personnes et des biens.
Cet engagement fort s’est concrétisé par cette offensive réussie sur le terrain. Le chef de mission de Tessit et coordinateur de l’opération « Djèkabara » a exprimé sa satisfaction quant au bon déroulement de l’opération et à la démonstration de force des pays de l’AES. « Nous agissons dans le cadre de la force conjointe de l’AES. L’objectif était de neutraliser les terroristes pour permettre la libre circulation des personnes et des biens », a-t-il expliqué.
Il a ajouté que l’opération avait été un franc succès, ayant permis d’atteindre les objectifs fixés par la hiérarchie, notamment la destruction des sanctuaires terroristes et de leurs moyens. Il a également appelé les autorités militaires des pays de l’AES à poursuivre de telles initiatives pour renforcer le retour de la paix et de la stabilité dans le Sahel, et a encouragé les populations à intensifier leur collaboration avec les militaires dans la lutte contre le terrorisme.
Il convient de noter qu’en parallèle, les armées du Niger et du Burkina Faso étaient également engagées le long de leurs frontières pour traquer les groupes armés opérant dans leurs zones d’action.
Source : DIRPA et Malijet
