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Ils incarnent les hautes autorités du Mali, sont présidents d’institutions constitutionnelles de la République ou d’institutions indépendantes, ils sont fonctionnaires ou contractuels de l’Etat, hommes politiques, membres de la société civile, opérateurs économiques, hommes d’affaires, bref des hommes et femmes, jeunes et vieux issus de tous les secteurs vitaux…

Tous ont en commun le mérite d’avoir joué un rôle fondamental dans l’état de la nation au cours de l’année 2024 qui s’achève. Fidèle à sa tradition, votre hebdomadaire préféré fait un focus sur 5 personnalités parmi tant d’autres acteurs de la vie nationale qui auraient mérité de figurer dans la liste. Du président de la Transition, le général d’armée Assimi Goïta à à l’ex-première dame, Mme Touré Lobbo Touré, nous vous souhaitons une dernière bonne lecture en 2024 ! Rendez-vous en 2025 !

Général d’armée Assimi Goïta, président de la Transition

Le respect de la souveraineté? du Mali, le respect des choix stratégiques et de partenaires opérés par le Mali, la prise en compte des intérêts vitaux du peuple malien dans les décisions prises”, tels sont les trois principes énumérés par lui et qui fondent désormais l’action publique sous le général d’armée Assimi Goïta. Ces principes reviennent constamment dans les discours politiques et sont connus de tous, notamment la communauté internationale et les partenaires de tous genres du Mali.

Avec la rigueur érigée en mode de gouvernance depuis son arrivée à la tête de l’Etat en 2021, Assimi fait des émules partout dans le monde. Ses points forts sont, entre autres, son grand amour du Mali, sa patrie, son engagement pour la défense des intérêts des Maliens, quoique cela puisse lui en coûter. Le président français Emmanuel Macron et les chefs d’Etat de la Cédéao l’ont appris à leurs dépens.

Avec le Burkina Faso et le Niger, la Confédération de l’Alliance des Etats du Sahel dont le général d’armée est le président en exercice suit son petit bonhomme de chemin. Bientôt une fédération ?

Sur le plan national, le général d’armée est sur tous les fronts pour soulager la souffrance de ses compatriotes. On peut citer les efforts colossaux déployés pour rendre au Mali sa souveraineté à travers une armée digne de ce nom, équipée, autonome et capable de faire face à toutes les situations ; les concessions faites au quotidien pour permettre aux Maliens d’amortir l’inflation qui frappe de plein fouet le monde entier ; la revalorisation des légitimités traditionnelles, sans compter le renoncement à 1/3 de son fonds de souveraineté au profit des couches défavorisées de notre pays, ainsi que les innombrables efforts entrepris par le gouvernement en matière de Santé, d’Education, de Mines, d’Infrastructures, etc.

Général de corps d’armée Malick Diaw, président du Conseil national de transition

En tant que président de l’organe législatif de la Transition, à savoir le Conseil national de transition, le général de corps d’armée Malick Diaw détient le perchoir avec dextérité, mais aussi et surtout avec fermeté. Un des plus grands “trophées” sous sa gouverne, c’est l’adoption de la nouvelle loi électorale en juin 2022. Ce jour-là, après le vote, Malick Diaw a déclaré, soulagé : “L’acte que nous venons de poser est tout simplement historique. Nous avons pu enfin doter le Mali d’une nouvelle loi électorale. Le chemin a été certes long… très long pour y parvenir. Il était semé d’incertitudes, d’appréhensions diverses mais au final, nous y sommes bien arrivés. Et, c’est le Mali qui a gagné…”.  Mieux, Malick Diaw vient de réussir un grand coup en cette fin d’année 2024 avec l’adoption par le CNT du budget d’Etat 2025 qui fait une part belle au processus électoral et à la consolidation de la réconciliation nationale.

Général de division Abdoulaye Maïga, Premier ministre…

on année 2024 a été ponctuée par une consécration suprême pour un homme de principe qui n’a pas de temps pour s’accommoder des tergiversations à un moment où tout est priorité dans un Mali en crise.

Le 21 novembre 2024, le général de division Abdoulaye Maïga est nommé Premier ministre en remplacement de Choguel Kokalla Maïga, limogé la veille. Il prend ses fonctions le 22 novembre.

Aussitôt, celui qui conserve également son portefeuille de ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation prend son bâton de pèlerin pour prendre langue avec les segments socioprofessionnels de la nation. Objectif : recueillir les problèmes, mais surtout recenser les solutions qui puissent mener le Mali au bout de cette Transition. La société Energie du Mali SA, la classe politique, la société civile, les centrales syndicales, la presse malienne ont ainsi déjà reçu la visite du locataire de la Primature.  La ronde des structures publiques et des partenaires de l’Etat se poursuit et au bout de l’année 2024, que d’espoir pourrait être nourri !

Général de corps d’armée Modibo Koné, directeur de l’ANSE

Les proches de cet officier de valeur disent de lui qu’il n’est pas quelqu’un de mondain qui aime discuter ; il fait très attention à ce qu’il dit et surtout à qui il le fait. Ce sont là de véritables traits caractéristiques d’un patron de la Sécurité d’Etat.

Nommé à la tête de l’Agence nationale de la Sécurité d’Etat, donc des services secrets maliens, à la faveur de la Rectification de la Transition à partir de juin 2021, le président Assimi Goïta aura fait un choix éclairé, Modibo Koné étant un homme très discret et moins bavard.

L’homme avait déjà fait ses preuves comme ministre de la Sécurité et de la Protection civile sous la Transition de Bah N’Daw. Avec lui, les Maliens, à  Bamako comme dans les grandes agglomérations, vaquaient à leurs affaires sans crainte. Aujourd’hui, si le Mali tient toujours face à l’adversité extérieure et même intérieure, c’est en partie grâce aux efforts du général de corps d’armée Modibo Koné et ses agents. Les renseignements sont clairs, précis et irréfutables.

Général de corps d’armée Sadio Camara, ministre de la Défense et des Anciens combattants

e général de corps d’armée Sadio Camara, ministre de la Défense et des Anciens combattants a vite compris qu’il fallait redéfinir un nouveau destin pour la vaillante armée du Mali, en la dotant des équipements qu’il faut et en réarmant le moral des troupes. Un pari finalement gagné au prix d’énormes sacrifices, l’armée malienne étant aujourd’hui l’une des armées les plus équipées de la sous-région.

De la dotation de l’armée de vecteurs aériens à l’acquisition d’outils de renseignement à la pointe de la technologie comme les drones de combat et de renseignement, il aura ainsi été sur tous les fronts, et en vrai soldat, parlant peu, mais posant beaucoup d’actes concrets, comme la création de nouvelles zones aériennes et la construction de camps militaires. Et les résultats sont à la hauteur des attentes, les terroristes et autres narco-djihadistes qui faisaient la samba au nord et au centre ayant presque pris la tangente, se murant à une politique d’évitement sur le terrain, refusant tout contact avec les FAMa.

Général de corps d’armée Ismaël Wagué, ministre en charge de la Réconciliation

Tous les efforts de développement, de sortie définitive de la crise et de conduite de la Transition à son terme demeureront vains s’il échoue dans sa mission. Le général de corps d’armée Ismaël Wagué est depuis le 5 octobre 2020, le ministre en charge de la Paix, de la Cohésion sociale et de la Réconciliation nationale.

La réconciliation nationale étant l’un des grands chantiers de la Transition, ce sujet sensible est confié au général de corps d’armée Ismaël Wagué, l’homme qui, aux premières heures du coup d’Etat du 18 août 2020, a retenu l’attention de par son aisance dans la maîtrise de la langue française en sa qualité de porte-parole des militaires qui ont pris le pouvoir. Il est depuis au four et au moulin pour recoudre le tissu social malien fortement fissuré par tant d’années de crise. Ainsi, on l’aura vu parcourir le pays, de Kidal aux autres zones affectées du Centre, pour prêcher la réconciliation et le vivre ensemble.  Ces segments paix, cohésion sociale et réconciliation nationale sont déterminants pour l’avenir du pays et le général Wagué y veille.

Mamadou Kassogué, ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, garde des Sceaux

Magistrat réputé intègre, rigoureux et incorruptible à la tête du ministère de la Justice et des Droits de l’Homme, avec à la clé, une profession de foi aussi claire que nette : “Nul n’est au-dessus de la loi. Il n’y aura plus de classement sans suite de dossiers” ! C’est ainsi que plusieurs personnalités sont envoyées en prison et de sulfureux dossiers sont en examen… Son fait d’arme 2024 aura été sans conteste, d’abord, la session spéciale de la Cour d’assises sur les infractions économiques et financières, tenue du lundi 1er juillet au mardi 15 octobre 2024 à la Cour d’appel de  Bamako. Une cinquantaine d’affaires ont été jugées au cours de cette session. Lors de la session, la Cour a prononcé les verdicts suivants : 11 condamnations à des réclusions à temps, 6 cas d’emprisonnement ferme, 29 cas d’emprisonnement avec sursis, 77 cas d’acquittements et 30 cas de condamnation par contumace. Au titre des amendes au profit de l’Etat, la Cour a prononcé la condamnation des accusés au paiement de la somme totale de 50 milliards 252 millions 331 mille 185 F CFA. Au chapitre de remboursement, elle a ordonné l’acquittement de la somme de 111 milliards 607 millions 710 mille 528 F CFA. Au titre des dommages et intérêts, la Cour a prononcé au profit des victimes, la somme totale de 498 millions 500 mille.

Au total, 181 présumés coupables étaient inculpés pour des faits “d’atteinte aux biens publics”, “blanchiments de capitaux” et “faux usage de faux”. Y sont passés des dossiers aussi scandaleux que l’affaire de l’avion présidentiel et des équipements militaires ; et l’affaire dite des ristournes des cotonculteurs.

Ensuite, sous la conduite du ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, garde des Sceaux, Mahamadou Kassogué, des réformes courageuses sont entreprises pour faire face aux insuffisances des textes, et la justice s’affirme de plus en plus au grand bonheur des citoyens maliens.Ainsi, en cette année 2024, ont été adoptés le Code pénal et le Code de procédure pénale.

Alousséni Sanou, ministre de l’Economie et des Finances

Il est le véritable soldat de l’Economie malienne. S’il y a un membre du gouvernement qui s’illustre particulièrement depuis juin 2021, c’est bien le ministre de l’Economie et des Finances, Alousséni Sanou, l’homme qui a su contourner les effets des sanctions de la Cédéao contre le Mali. Grâce à son efficacité dans les négociations avec les partenaires bilatéraux et la mobilisation des ressources intérieures ces dernières années, le locataire de l’Hôtel des finances a su maintenir le pays à flot dans un contexte de grande adversité sous-régional et régional et de crise multidimensionnelle nationale et mondiale.

Alousseini Sanou ne cesse d’entreprendre des efforts d’amélioration de la gouvernance, de la gestion des finances publiques et des réformes dans le cadre de la mobilisation des recettes fiscales. Chaque année, il réussit à réaliser des économies dans le budget de l’ordre de centaines de milliards de F CFA.

Sous son impulsion, tous les services d’assiette et de recouvrement relevant de son département atteignent les objectifs de recettes annuelles fixés. Il s’agit de la direction générale des impôts (DGI), la direction générale des douanes (DGD), et la direction générale des domaines et du cadastre (DGDC), plus la direction nationale du Trésor et de la comptabilité publique (DNTPC). Un repère inoubliable : en 2022, ces services avaient réussi à cumuler plus de 1766 milliards de F CFA de recettes budgétaires permettant à l’Etat de rester debout et de faire face à ses engagements de tous ordres. En cette fin d’année 2024, le ministre Sanou est en passe de rééditer un pari qu’il a toujours gagné : mobiliser l’intégralité des objectifs de recettes.

Colonel Assa Badiallo Touré, ministre de la Santé et du Développement social

Si l’on retient du ministre de la Santé et du Développement social un acte fort posé en 2024 et impactant à moyen terme la vie nationale, c’est bien l’organisation récente des Etats généraux de la santé, du 17 au 19 décembre. En quête d’un système de santé résilient, plus juste, plus efficace et humain, le ministère de la Santé et du Développement social a initié les Etats généraux de la santé dont l’ouverture des travaux de la phase nationale a eu lieu le 17 décembre 2024 sous la présidence du Premier ministre, chef du gouvernement, le général de division Abdoulaye Maïga.

En présence des anciens ministres de la Santé, plus de 500 participants venus des régions et du district de  Bamako ont pris part à cette grande rencontre nationale qui vise à dégager des pistes de réflexion et à formuler des recommandations pour renforcer le système de santé. Par ailleurs, le colonel Assa Badiallo Touré a été vue sur le terrain sur plusieurs fronts sanitaires et humanitaires : au chevet de blessés victimes de graves accidents de la routes, de sinistrés d’inondations et autres catastrophes naturelles, de déplacés d’insécurité et de guerre, sans oublier les nombreux dons du Mois de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion.

Général de division Daoud Aly Mohammedine, ministre de la Sécurité et de la Protection civile

Sous le leadership du président de la Transition et en exécution des directives du Pag (Programme d’actions du gouvernement), le ministère de la Sécurité et de la Protection civile, dirigé par le général de division Daoud Aly Mohammedine s’est engagé sur plusieurs fronts, dans le souci de ramener et consolider la sécurité sur toute l’étendue du territoire national. A cette fin, le MSPC poursuit résolument la militarisation de ses effectifs avec, entre autres, le recrutement de 600 GP (gardiens de la paix/police), au titre de l’exercice 2023-2024, et 100 sapeurs-pompiers (DGPC). D’autres actions majeures sont en cours. Elles portent sur le recrutement de 1000 GP (police) et 500 SPN (DGPC).

Au plan de la formation, 22 élèves commissaires et 10 élèves officiers sapeurs-pompiers sont actuellement en Russie pour parfaire leurs connaissances. Dans nos propres écoles, plusieurs programmes de formation sont en cours :

– 200 OPJ (officiers de police judiciaire) en formation à Faladiè

– 500 sous-officiers de la police pour le compte du Brevet d’armes n°1 & 2

– 543 éléments CAT 1 & 2 au compte de DGPC

– Ouverture de la 1re promotion de l’EEMFS (Ecole d’Etat-major des forces de sécurité) avec 30 stagiaires maliens

–  la 2e promotion de l’EEMFS a effectué sa rentrée en novembre 2024. Elle est composée de 34 officiers répartis comme suit : Mali (30), Niger (2) et du Burkina Faso (2).

Quant aux investissements, ils constituent un volet stratégique de la mission du MSPC. A ce titre, le département poursuit résolument le renforcement du maillage territorial, avec la construction et/ou la rénovation de nombreuses unités sur l’ensemble du territoire national.

Par ailleurs, le MSPC a consacré de gros efforts aux questions de logistique et d’équipement par l’acquisition de moyens roulants (motos, véhicules tous genres, matériels pour la fanfare) et de moyens de protection (bacs à sable).

En synergie avec le ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, un volet important de l’action du MSPC a été la production et la mise à disposition de la carte nationale d’identité biométrique sécurisée tirée à huit millions d’exemplaires.

Lors de l’hivernage qui vient de s’achever, le pays a connu 122 cas d’inondation ayant touché plus de 47 000 personnes et provoqué des cas de pertes en vies humaines, la destruction des récoltes, la destruction du bétail dans les zones affectées, etc. Là-aussi, le MSPC a été en première ligne avec l’activation en mode crise du Cecogec, outil opérationnel du Comité interministériel de gestion des crises et catastrophes, a été activé, ce qui motive la tenue régulière de réunions pour une gestion rationnelle des cas d’inondation à travers la mutualisation des efforts et des moyens de l’Etat.

Au titre des opérations de secours et d’assistance, du 1er janvier au 20 août 2024, les unités de la protection civile ont effectué 13 995 interventions sur des cas d’accidents de la circulation routière, d’incendies, de secours à victimes et d’opérations diverses faisant 19 161 blessés et 540 morts.

C’est particulièrement sur le terrain des opérations de sécurisation du pays (lutte contre le banditisme, la criminalité et la délinquance) que les résultats sont impressionnants. Dans la capitale comme à l’intérieur du pays, des patrouilles d’envergure sont organisées en permanence, qui permettent de faire tomber des délinquants, des dealers, des criminels recherchés, des contrebandiers et toutes sortes de personnes en délicatesse avec la loi. Ainsi, de janvier à juillet 2024, les services ont récupéré 300 armes automatiques, 7000 cartouches, 150 motos et une quantité énorme d’armes blanches.

Sur le plan de la lutte contre la drogue, la vigilance accrue de l’Office central de lutte contre les stupéfiants (OCS), avec l’appui des services douaniers, a permis de démanteler des réseaux de passeurs, arrêté des barons et saisi des quantités importantes de stupéfiants (briques et sachets de chanvre indien, de la cocaïne et dérivés, des centaines de milliers de comprimés (Tramadol et autres), ainsi que des chichas et accessoires.

Les énormes efforts déjà consentis cette année seront poursuivis et consolidés en 2025, avec des recrutements, la poursuite des programmes de formation, la construction de nouvelles infrastructures, l’acquisition de matériels roulants et d’équipements.

Dr. Mahamadou Koné, ministre des Affaires religieuses, du Culte et des Coutumes

Derrière l’air martial de Dr. Mahamadou Koné se cache un homme bon, gai, d’un commerce agréable, toujours prompt à dérider l’assistance par une plaisanterie, une anecdote, un conte. Le ministre des Affaires religieuses, du Culte et des Coutumes se met volontiers dans la peau du citoyen lambda même quand il s’agit de passer des messages essentiels. C’est précisément cette posture inédite pour un membre du gouvernement qui explique les succès des filières du pèlerinage musulman. Le désordre qui était décrié ici n’est plus qu’un lointain mauvais souvenir. Les autorités saoudiennes en sont tellement ravies que depuis quelques campagnes, le Mali est abonné aux trophées de bonne organisation et de bonne prestation, tant à  Bamako que sur les sites en Arabie saoudite.

Les mêmes efforts sont également consentis par Dr. Koné à l’occasion des pèlerinages chrétiens à Kita et à l’étranger au cours desquels, l’Etat, à travers son département, joue sa belle partition pour le confort des Maliens. Quid de la tournée des églises et temples à l’occasion des fêtes chrétiennes et évangéliques ? C’est tout simplement la preuve de son engagement à favoriser la cohésion sociale, à promouvoir le dialogue interreligieux.



Mossa Ag Attaher, ministre des Maliens établis à l’extérieur et de l’Intégration africaine

ommé chef du département des Maliens établis à l’extérieur et de l’Intégration africaine en juillet 2023, après avoir fait ses preuves au ministère en charge de la Jeunesse et des Sports, Mossa Ag Attaher, un véritable meneur d’hommes, a pris le taureau par les cornes et imprimé sa marque à un département qui ne manque pas de problèmes : immigration clandestine, vie des Maliens de la diaspora, rapatriements forcés ou volontaires.

Il ne cesse de prendre son bâton de pèlerin pour promouvoir l’immigration légale, encadrée. Ancien membre de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), celui qui a fait le…

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Source : Aujourd’hui Mali

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