
La 48ème session ordinaire de l’Office Malien de l’Habitat s’est tenue ce lundi 30 décembre au sein de sa structure. Pour l’année 2025, le projet de budget est équilibré en recettes et en dépenses à la de 32.706.484.354 de FCFA dont 19.945.079.474 FCFA seront consacrés au financement de l’habitat, soit 60,98%…
Dans son discours de bienvenue, le Ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat, Président du Conseil d’Administration a tout d’abord tenu à rappeler que le Mali vit dans un contexte marqué par des défis structurels et conjoncturels.
La crise sécuritaire et économique, a-t-il souligné a non seulement limité les ressources financières , mais aussi accru la demande en logements sociaux. En outre, a-t-il signalé la situation de surendettement de l’Office a imposé l’adoption d’un plan de restructuration de ses dettes sur 15 ans.
Et ce, assorti de la signature avec le pool bancaire d’un protocole d’accord, d’une convention de refinancement et d’un contrat de performance signé avec le Ministère de l’économie et des Finances.
« Dans ce cadre, notre rôle en tant qu’Administrateurs est déterminant. Il nous incombe de passer au crible les différents rapports soumis à notre analyse, non pas avec complaisance, mais avec une rigueur et une objectivité, pour s’assurer la prise des décisions pertinentes« , a poursuivi le Ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat au cours de la cérémonie.
Le rapport d’activités soumis à notre examen met en lumière les réalisations de l’Office au cours de l’année 2024.
Lesquelles donnent une exécution budgétaire de 19.321.094.319 pour une prévision de 33.913.084.255 FCFA au 30 septembre soit un taux de réalisation de 56,97% », a poursuivi le Ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat.
Le financement de l’habitat est au cœur des grandes préoccupations.
Selon le Président du Conseil d’Administration, le projet de budget pour l’année 2025 est équilibré en recettes et en dépenses à 32 706 484 354 de FCFA dont 19 945 079 474 seront consacrés au financement de l’habitat, soit 60,98%.
La nouvelle orientation stratégique, axée sur le prêt acquéreur, a-t-il rappelé encore marque un tournant dans la gestion des programmes. »Ce modèle qui repose sur des conventions avec les banques et réduit la dépendance aux financements publics est porteur d’espoir, même s’il nécessite une planification minutieuse », a-t-il laissé entendre.
B. Dembelé
ÉchosMédias