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Dans sa parution du 08 novembre 2024 Jeune Afrique mettait en lumière l’entrepreneur et le banquier Burkinabé M. Idrissa Nassa. Il se dit   prêt à revoir ses ambitions à la hausse dans les mines d’or au Mali et en Guinée…

Actionnaire majoritaire à Coris Bank présente dans plusieurs pays de l’Afrique et  aussi des sociétés minières en Afrique de l’Ouest, Idrissa NASSA envisage aujourd’hui de prendre le contrôle de l’une d’entre elles, la britannique Hummingbird Resources.En pleine renégociation de sa convention d’exploitation pour la mine d’or de Yanfolila avec la transition malienne, le groupe britannique Hummingbird Ressources a désormais un autre chantier à gérer.

Le 7 novembre, la société a annoncé que son actionnaire à 41,81 %, Nioko Resources, une société contrôlée par Coris Invest Group, du banquier burkinabè Idrissa Nassa, avait proposé de la racheter.

Également des sources bien introduites indiquent que M. NASSA serait promoteur d’une cimenterie au Mali et envisagerait  plusieurs autres projets pour le grand bonheur du peuple AES.

Il est arrivé à ce stade avec d’autres évidemment grâce au soutien et accompagnement des autorités du Burkina Faso . Les autorités de la transition malienne doivent aller dans ce sens en aidant les investisseurs maliens au lieu de les contraindre à l’exil.
                             

Qui est Idrissa NASSA ?

Idrissa Nassa est un entrepreneur et banquier Burkinabé. Il est le fondateur de Coris Bank International (CBI).

Une banque qui a plusieurs filiale en Côte d’Ivoire, Mali, Bénin, Togo, Guinée-Conakry, Niger, Sénégal…

« Sa passion pour l’entrepreneuriat commence en 1985 dans le secteur de l’industrie et du négoce international. Dans la sous-région, en 1990, il faisait partie des plus gros négociants de produits de grande consommation.

Les années 2000 et 2001 sont des années charnières pour lui. Il commence à diversifier son business en investissant dans différents secteurs dont l’immobilier et l’hôtellerie ; deux secteurs intimement liés.

Idrissa Nassa investit dans le secteur de l’industrie graphique et enfin dans une institution financière en pleine crise institutionnelle la Financière du Burkina (FIB). 5 ans après, il réussit le pari de relever cette institution en la plaçant en pôle position des institutions financières au Burkina Faso.

A la recherche d’innovation, de performance et fort d’une vision exceptionnelle, il se dirige vers le milieu bancaire et entame en 2007 la transformation de la FIB qui deviendra en 2008 « Coris bank International » avec le lancement des activités.

En 3 ans, il positionne Coris Bank International à la deuxième place des institutions bancaires malgré la présence de concurrents parmi les banques internationales implantées depuis près de 30 ans sur le sol burkinabé.

En 2010, il commence à bâtir le groupe Coris en développant l’intermédiation boursière et l’Assurance.

Au fil du temps, le chiffre d’affaires de la société augmente et lui permet de mettre en place une stratégie de déploiement dans la sous-région par la création de filiales bancaires et financières.

Coris Bank International est aujourd’hui la première banque au Burkina Faso sur quinze avec des filiales en Côte d’Ivoire, au Mali, Togo, Sénégal, Benin et Niger et près de 1000 employés qui nourrit de fortes ambitions panafricaines.

En août 2020, Coris Bank International a été sacrée meilleure banque régionale de l’Afrique de l’Ouest lors des Trophées African Banker Awards.

Ce champion de la finance possède aussi la casquette de vice-président du conseil du patronat burkinabé, et cumule plusieurs distinctions dont celles de Chevalier de l’Ordre du Mérite avec agrafe économique en 2004, Chevalier de l’Ordre National en 2005 puis Officier de l’Ordre National en décembre 2010 et Commandeur de l’Ordre National en décembre 2015. En décembre 2020, il est sacré meilleur CEO de l’année lors des Financial Afrik Awards.

Les autorités de la transition ont fait vœu d’assurer au Mali, l’un des premiers producteurs d’or en Afrique, une répartition plus équitable des revenus miniers face aux groupes étrangers. Les milieux miniers nt état de fortes pressions exercées sur les opérateurs étrangers ».

Aujourd’hui les autorités de l’Alliance des États du Sahel (AES) doivent aller vers une vraie  promotion, un véritable soutien et l’accompagnement des investissements nationaux. Le Burkina Faso est déjà un bon élève en la matière en témoigne  ses milliardaires qui émergent l’Afrique de l’Ouest.

La Rédaction

Source : La Révélation

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