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Le trafic illicite de migrants devient un phénomène inquiétant dans la capitale malienne. La police a interpellé 477 personnes de différentes nationalités, victimes d’arnaques orchestrées par des bandits leur promettant des emplois au Mali ou en Europe. Cette opération policière, dirigée par le contrôleur général Daouda Diarra, directeur régional de la police du district de Bamako, s’est déroulée ce mercredi dans les quartiers de Tabakoro et Nyamana



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Pour la deuxième fois consécutive en l’espace d’un mois, les forces de l’ordre ont mené une vaste opération visant à interpeller des suspects impliqués dans la traite d’êtres humains et des escroqueries. Au total, 477 personnes, dont 148 femmes et 14 enfants originaires de cinq pays (la Guinée, la Sierra Leone, la Gambie, la Guinée-Bissau et le Sénégal), ont été arrêtées.
Selon des sources policières, après une première collecte de renseignements, les autorités ont découvert que certaines maisons de Bamako étaient occupées par des étrangers en situation irrégulière.
Les investigations ont révélé qu’il s’agissait d’une escroquerie liée au phénomène QNET. Le mode opératoire est identique : attirer les victimes à Bamako avec de fausses promesses d’emploi au Mali ou en Europe. Les personnes interpellées sont soit des victimes, soit des complices de ce réseau.
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Selon le directeur régional de la police du district, « Beaucoup d’entre eux ont été piégés par des escrocs qui ont étendu leur réseau. Certaines victimes sont manipulées, tandis que d’autres collaborent avec les trafiquants. Ces individus exploitent leurs proches pour les attirer dans notre pays. Le dossier de ces victimes et trafiquants est géré par une unité spécialisée de la police. »
Il a également souligné l’existence d’une structure dédiée, la brigade de lutte contre l’immigration clandestine et la traite des êtres humains, qui prend en charge ce type de dossier. Le directeur a appelé la population de Bamako à rester vigilante et à signaler toute présence suspecte dans leur voisinage aux forces de sécurité ou aux commissariats de police.
Il est à noter que ces personnes, en quête d’une vie meilleure, sont entrées illégalement au Mali et la plupart sont sans papiers. Cette situation les rend vulnérables à toutes sortes d’exploitation, y compris le banditisme et même le terrorisme.
Kandana/Malijet.com
Source : Malijet

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