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Créé en 1984, l’Institut américain pour la paix (USIP) est une organisation indépendante à but non lucratif, financée par le Congrès, qui a pour mission d’aider les États-Unis à prévenir et à résoudre les conflits internationaux…

Des agents de la commission chargée de tailler dans les dépenses publiques américaines ont délogé lundi à Washington, sous escorte de la police, le président de l’Institut américain pour la paix, qui conteste la légalité de son éviction.

La commission pour l’efficacité gouvernementale (DOGE), menée par le multimilliardaire Elon Musk, a affirmé sur X que le président de l’établissement, George Moose, avait « illégalement refusé l’accès » à son successeur désigné.
Le président Donald Trump a signé un décret le mois dernier visant à démanteler l’Institut américain pour la paix (USIP), comme il l’a fait pour plusieurs agences gouvernementales.

Créé en 1984 sous la présidence de Ronald Reagan, l’USIP est une organisation indépendante à but non lucratif, financée par le Congrès, qui a pour mission d’aider les États-Unis à prévenir et à résoudre les conflits internationaux.

Le gouvernement Trump a indiqué avoir licencié tous les membres de son conseil d’administration bipartite, à l’exception de trois, dont le secrétaire d’État, Marco Rubio, et le secrétaire à la Défense, Pete Hegseth.
Pas sous l’autorité du gouvernement

Ces derniers ont décidé d’en révoquer le président, George Moose, lequel estime que l’institut ne dépend pas de l’autorité du gouvernement puisqu’il est directement financé par le Congrès.
Cet ancien ambassadeur a donc refusé lundi l’accès au bâtiment, à Washington, à celui qui a été nommé pour lui succéder, Kenneth Jackson.

«La police de Washington est arrivée sur place et a escorté M. Jackson dans le bâtiment. Le seul individu qui a refusé de se conformer à la loi était M. Moose», a écrit sur X la commission DOGE.

Dirigée par Elon Musk, devenu lors de la campagne présidentielle un proche allié de Donald Trump, cette dernière a entamé le démantèlement de plusieurs agences gouvernementales, accusées de fraude et de gestion dispendieuse.

Cette offensive est décriée notamment par l’opposition démocrate et les syndicats, qui la jugent brutale, mais aussi illégale, M. Musk ne disposant d’aucun mandat électoral ou de portefeuille gouvernemental. De nombreux recours en justice ont été déposés.
………Le Devoir
Source : Le Devoir

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