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Le samedi 22 mars 2025, le Centre International de Conférences de Bamako  (CICB) à abrité la célébration de la Journée mondiale de l’Eau, sous le thème : « La préservation des glaciers»,  duquel des sous-thèmes ont été déclinés pour être adaptés aux réalités de chaque pays la communauté internationale…

La cérémonie placée sous le haut parrainage du Général d’Armée Assimi Goïta, Président de la Transition, chef de l’Etat, était présidée par le Général Abdoulaye Maïga, accompagné du Ministre de l’Energie et de l’Eau, Boubacar  Diané, en présence du Directeur national de l’Hydraulique, Sekou Diarra ; de plusieurs membres du gouvernement ; des membres de la Société civile ; Dr Paul  Bornkamm, Chef de file des PartenairesTechniques et Financiers ; entre autres..

Le Mali, à l’instar des autres pays, avait choisi de se pencher sur les conséquences de l’accélération, notamment à travers le sous-thème des << Effets de la fonte des glaciers sur le cycle de l’eau au Mali >>, et davantage sur la « Problématique de la pollution des cours d’eau au Mali >>, aujourd’hui au cœur des préoccupations nationales.

Instituée depuis 1993 par les Nations Unies pour être commémorée le 22 mars de chaque année, cette journée mondiale de l’Eau vise à sensibiliser le public aux enjeux de sa gestion. Pour cette édition où, le réchauffement climatique accélère la fonte des glaciers, perturbant ainsi le cycle de l’eau.

Représentant environ 70 % des réserves mondiales d’eau douce, les glaciers jouent un rôle essentiel dans l’approvisionnement en eau potable, l’agriculture et la production d’énergie propre. Leur disparition affecte directement les populations qui en dépendent.

Aux dires de Mme Selly Ouane, représentante de la Société civile : « dans notre pays  force est de reconnaître que l’accès à l’eau est reconnue comme un droit fondamental dans la constitution de juillet 2023. Cependant, les défis restent énormes quant à l’atteinte de l’ODD6 d’ici 2030. C’est pourquoi la société civile estime : Qu’une bonne gestion de l’eau promeut le progrès économique et social.

A l’inverse, une mauvaise gestion de l’eau entrave le développement et cause la souffrance des populations. Le développement de notre pays serait, le résultat d’investissements significatifs en termes d’infrastructures hydrauliques, d’institutions efficaces en charge des questions d’eau et de bonne gestion des ressources en eau« .

Il est à rappeler que, cette journée est une invitation pour chaque partie prenante dans la protection de l’environnement, malgré les efforts fait par le gouvernement et les partenaires, le chemin reste encore long.

Selon Dr Paul Bornkamm, Chef de file des Partenaires Techniques et Financiers, la pollution de l’eau des cours d’eau, au Mali impacte la disponibilité de la ressource en Eau, car l’est potable se fait rare.

A l’en croire, les partenaires Techniques et Financiers sont préparés à accompagner le gouvernement du Mali afin d’accélérer les changements en matière d’accès à des services d’eau potable, d’hygiène et d’assainissement au Mali pour le bénéfice des populations.

Pour sa part, le Ministre de l’Eau et de l’Énergie Boubacar Diané a rappelé que, la célébration de cette journée, concourt à soutenir l’atteinte de l’Objectif de développement durable n°6.

A ce titre, l’objectif de cette célébration est « d’attirer l’attention des acteurs de l’eau  sur l’importance  vitale des glaciers  en les plaçant au cœur de nos préoccupations ».

Il dira que, le thème mondial vise à attirer l’attention des acteurs de l’eau sur l’importance vitale des glaciers en les plaçant au cœur des préoccupations.

II sensibilise sur l’importance cruciale des glaciers dans la régulation du climat global et leur influence directe sur le cycle de l’eau.

« Les glaciers constituent une réserve essentielle d’eau douce à l’échelle mondiale. Leur fonte rapide due au réchauffement climatique affecte gravement le cycle global de l’eau. Bien que le Mali ne possède pas de glaciers, la fonte accélérée  observée  au niveau mondial, influence directement notre climat local en provoquant des perturbations significatives dans la disponibilité et la gestion de nos ressources en eau« , a-t-il déclaré.

Toutefois, il a souligné que  : « Préserver nos ressources en eau est une responsabilité collective qui nécessite des actions concertées pour une gestion durable et inclusive, essentielle à l’avenir de notre pays. Le dysfonctionnement du cycle de l’eau compromet les progrès réalisés dans tous les domaines (santé, alimentation, égalité hommes-femmes, de l’accès à l’emploi, de l’éducation, de l’industrie, et de la paix). »

En revanche, il à noté qu’il est possible de parvenir à une gestion rationnelle des ressources en eau pour un développement durable, à travers l’adoption des lois et des règlements responsabilisant la communauté toute entière.

Toutefois,  il estime que, la nouvelle politique nationale de l’eau en cours d’adoption, permettra de redynamiser le secteur de l’eau pour l’instauration d’un cadre institutionnel et règlementaire gestion intégrée des ressources en eau.

Pour terminer son intervention, il n’a pas manqué de saluer la vision du Général d’Armée Assimi Goïta,  Président de la Transition qui a consacré les deux tiers  de ses fonds de souveraineté à l’amélioration  de l’accès à l’eau potable et à la santé des populations le plus démunies.

Dans son discours d’ouverture, le Premier ministre  Général de Division Abdoulaye MAIGA  a salué les efforts consentis par le Président de la Transition, SE le Général d’armée Assimi Goïta, surtout l’accès a l’eau potable au Mali.

En effet, il a insisté sur l’importance d’une sensibilisation accrue et de l’implication des communautés locales, sur la gestion de l’eau qui, étant un enjeu transfrontalier.
Pour clore son intervention, il a souligné collaboration  active du Mali avec des organisations comme l’OMVS, le CBFN et l’ABN pour une meilleure régulation des cours d’eau partagés.

En marge des travaux de ladite journée, l’innovation  de cette présente édition a été l’organisation d’un concours universitaire HACKATHON , à travers des présentations de projets. Les étudiants ont exposé des solutions innovantes en matière de purification, de drainage et de lutte contre le gaspillage de l’eau.

Des panélistes experts ont partagé leurs expériences et analyses sur  » Le rôles clé des jeunes dans l’action climatique, le défis et opportunités liés aux engagements internationaux, des solutions locales et inclusive pour renforcer la résilience des communautés. La visite des stands d’expositions par les officiels a mis fin à la journée.

Aissetou Cissé

ÉchosMédias

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