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Dans la mouvance de la célébration de la Journée internationale de la femme, l’Association Yeleen, en partenariat avec le Projet d’appui à la lutte contre la corruption pour et par l’égalité des genres au Mali (Luceg), a organisé le 26 mars 2026 à la Maison de la femme de la rive droite de Bamako, une conférence débat sur l’autonomisation économique des femmes, un moyen efficace dans la lutte contre les pratiques corruptives qui affectent leurs droits…


Cette rencontre a constitué un véritable cadre d’échanges, où les panelistes et participants ont pu partager leurs expériences, discuter des défis auxquels les femmes font face dans leur quête d’autonomie économique, et explorer des solutions concrètes pour renforcer leur pouvoir d’agir face aux pratiques corruptives.

La présidente de Yeleen, Mme Aïssata Bocoum, a indiqué que le thème est au cœur même de la question de l’égalité des genres et de la gouvernance au Mali. L’autonomisation économique des femmes ne se limite pas à un objectif en soi.

Elle devient uns stratégie fondamentale dans la lutte contre la corruption, un phénomène qui reste un obstacle majeur à la pleine jouissance des droits des femmes et au développement durable de notre société.

« La corruption a des effets dévastateurs sur l’intégrité des institutions et sur la vie quotidienne des citoyens, mais elle affecte particulièrement les femmes qui, souvent, se retrouvent les premières victimes de ces pratiques, entravant ainsi leur capacité à accéder à des ressources, des services et des opportunités économiques », a-t-elle souligné.

La démocratie malienne fait face à des défis importants, notamment la faible participation électorale et le manque de confiance entre les citoyens et les responsables politiques, a-t-elle regretté. Elle a précisé que les femmes doivent continuer à se mobiliser à exiger la transparence et l’intégrité dans les pratiques économiques et politiques, et à défendre leurs droits avec force et détermination.

Pour Mme Aïssata Bocoum, la participation des femmes à la prise de décision que ce soit au niveau local, national ou sous régional, doit être renforcée pour garantir que les décisions prises reflètent véritablement les besoins et les aspirations de toute la société et en particulier des femmes.

Ajoutant que le chemin reste encore long, mais chaque pas compte investir en faveur des femmes, c’est investir dans l’avenir de notre pays. Ensemble, accélérons le rythme, amplifions nos efforts et faisons de l’autonomisation des femmes une réalité tangible, a-t-elle conclu.

ÉchosMédias

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