
Parmi les 15 points clés de leur plateforme revendicative, les syndicalistes exigent particulièrement :
-La relaxe immédiate de deux cadres d’ECOBANK Mali poursuivis pour avoir appliqué la réglementation bancaire.
-La réintégration de 158 travailleurs licenciés d’UBIPHARM depuis décembre 2023.
-La signature des conventions collectives pour les secteurs pharmaceutique et commercial.
-La réintégration de 8 employés de PETRO BAMA et 7 syndicalistes de BARAKA PETROLEUM licenciés.
-Le paiement des 10 mois d’arriérés de salaires aux travailleurs d’AUXIGAGES.
Cette grève pourrait paralyser : le secteur bancaire et financier, les entreprises pétrolières (PETRO N’DIAYE, PETRO BAMA, BARAKA PETROLEUM…), les réseaux de distribution de carburant et les services de microfinance.
« Faute d’obtenir satisfaction à nos doléances, nous observerons cette grève qui pourrait s’étendre à 120 heures », a déclaré Hamadoun Bah, secrétaire général du SYNABEF, chevalier de l’ordre national.
Les ministères concernés (Travail, Économie, Justice) ont été saisis. Des négociations de dernière minute pourraient encore éviter le conflit.
Zana/Malijet.com
Source : Malijet