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« Libérez Marine Le Pen ! », a écrit le président américain dans la nuit de jeudi à vendredi sur son réseau Truth Social. Le président américain Donald Trump a appelé, dans la soirée du jeudi 3 avril, à la « libération » de Marine Le Pen en jugeant que sa condamnation à une peine d’inéligibilité lundi constituait une « chasse aux sorcières » pour l’empêcher de remporter la présidentielle française de 2027. « Je ne connais pas Marine Le Pen, mais je suis sensible au fait qu’elle travaille dur depuis tant d’années », a écrit le président des Etats-Unis sur son réseau Truth Social…

Lundi, le tribunal correctionnel de Paris a condamné Marine Le Pen à quatre ans de prison (dont deux ferme aménagés sous bracelet électronique), une amende de 100 000 euros et cinq ans d’inéligibilité avec exécution provisoire.

Les juges ont estimé qu’au total, « environ 2,9 millions d’euros de fonds [publics européens] avaient été détournés » par le FN pendant plus de onze ans, entre 2004 et 2016. Les magistrats ont également jugé que Marine Le Pen s’était « inscrite avec autorité et détermination » dans un « système (…)  instauré par son père [et] auquel elle participait depuis 2004 ».

Des éléments que Donald Trump n’a pas mentionné. « Elle a essuyé des échecs mais elle a continué et, maintenant, juste avant ce qui serait une grande victoire, ils s’en prennent à elle sur une accusation mineure dont elle ne savait probablement rien – cela ressemble pour moi à une erreur comptable », a commenté le locataire de la Maison Blanche en allusion à la condamnation la dirigeante d’extrême droite. « C’est tellement mauvais pour la France et pour le Grand Peuple de France (…) LIBEREZ MARINE LE PEN ! », a exhorté Donald Trump en lettres majuscules.
Un point de vue partagé par son vice-président

Sans jamais citer la justice et l’exécutif en France, le président américain, dont les proches JD Vance et Elon Musk soutiennent ouvertement des partis d’extrême droite en Europe, a jugé que Marine Le Pen était victime d’une « chasse aux sorcières » par des « gauchistes européens qui se servent de l’arme judiciaire pour faire taire la liberté d’expression ».

Son vice-président JD Vance a aussi apporté son soutien à la dirigeante du Rassemblement national (RN). « Elle est en tête dans certains sondages. Et pour une accusation particulièrement mineure (…) ils essaient de la mettre en prison et de l’écarter du scrutin », a-t-il déclaré sur la télévision Newsmax, une des chaînes préférées de la droite ultraconservatrice américaine.

Il a aussi laissé entendre, à tort, que Marine Le Pen n’était pas personnellement « impliquée » dans les faits reprochés par la justice française. « Ce n’est pas ça la démocratie », a-t-il martelé.
……..France TV Info
Source : France TV Info

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