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L’enchaînement des injonctions, des promesses et des menaces proférées par l’administration Trump à l’égard de la Russie conduit Karine Bechet-Golovko à considérer que le processus de «négociation de paix» est épuisé, l’illusion est en train de tomber. La Russie n’acceptera pas la version remaniée de la Pax Americana…

Ces derniers jours, le secrétaire d’État américain a fait des déclarations qui tranchent sur l’optimisme forcé de Trump et interrogent, tant sur la capacité des Américains à faire de réelles concessions, ce qui est inévitable dans un processus de négociation, que sur les divergences tant revendiquées entre élites mondialistes.

Nous apprenons ainsi, je cite, que «les États-Unis ne feront pas de concessions à la Russie, qui dépasseraient les lignes rouges de l’Ukraine ou de l’UE». Pour autant, les États-Unis « espèrent que la Russie est sérieuse dans sa volonté de résoudre le conflit en Ukraine ». Et pour aider la Russie à prendre « la bonne décision » et à la prendre rapidement, la menace accompagne l’absence de promesses tenues : « Le Congrès américain va exiger des sanctions accrues contre la Russie. (…)

Les États-Unis reconsidéreront leur position sur l’Ukraine, s’ils estiment que la Russie fait traîner les négociations ». La négociation, une arme comme une autre Plus le temps passe et moins ce processus ressemble à une négociation de paix.

Rappelons que les États-Unis, qui sont partie prenante dans ce conflit, continuent à fournir le front ukrainien en armes et en renseignements, tout en se positionnant comme un arbitre dans leur propre guerre.

En ce sens, la technique de négociation est une arme «comme une autre» pour conduire l’autre à céder. Dans le paradigme atlantiste, imposé par la guerre entre des parties, « l’autre » n’est pas un partenaire mais bien l’ennemi.

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Source : RT en français

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