0 0
Read Time:3 Minute, 13 Second

Rappelez-vous que la France et l’Algérie étaient en brouille suite à l’alignement de la France sur la position marocaine dans le dossier Saharaoui.  Rappelez-vous encore que soudain, ce différend se règle en un quart de tour magique deux jours avant l’attaque de notre drone par l’armée de l’air algérienne….


Le président Emmanuel Macron appelle Adelmadjid Tebboune au téléphone la veille pour annoncer la visite de son ministre des affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, le lendemain. Lequel arrive effectivement à Alger. A sa sortie d’audience, il annonce la reprise de la Coopération franco-algérienne. Tout le pacif est évacué comme une baguette magique.

Qu’est-ce les deux hommes se sont dits à huit clos pour vider le contentieux ?

En posant la question d’une autre manière : on peut se demander qu’est-ce Jean-Noël Barrot a dit ou a montré à Adelmadjid Tebboune pour qu’il accepte de passer l’éponge sur leur différend ?

C’est là où tout se joue.

Il faut remonter à plusieurs années où décennies dans la carrière politique du président Tebboune. Notamment son séjour gouvernemental comme ministre, en particulier celui de l’Habitat.

Pendant cette période, son fils Khaled Tebboune entre en connexion avec un magnat de la viande, Kamel Chikhi. Celui-ci a fait fortune dans l’importation de la viande congelée du Brésil et dans l’immobilier. Mais, il a été révélé qu’il ne faisait pas ça seulement.

Il était aussi mêlé à du trafic illicite de la drogue : la cocaïne, qu’il dissimulait dans la viande congelée.
Il s’est fait prendre par la police algérienne.

C’était en 2018. En 2019, son père a été élu président, quand il croupissait en prison.
Mais, au delà du fils, le père aussi est cité dans beaucoup de salles affaires de trafic de cocaïne, au point que certains la presse algérienne lui a attribué un nouveau nom : « Tebboune, président cocaïne ».

Je me dis peut-être que les services de renseignements français ont probablement découvert à son actif une information compromettante pour sa carrière présidentielle, qu’ils ont à la disposition du président Macron.
Partant de ce postulat, plusieurs hypothèse s’offre à notre analyse.

Mais, on retient la partie chantage. Qui consiste pour Emmanuel Macron l’utilisation de cette information compromettante pour confronter son homologue algérien afin d’obtenir de lui son soutien aux terroristes de Kidal en échange de son silence.

Par ailleurs, il est aussi connu des renseignements maliens et algériens la connexion entre certaines personnalités politiques et militaires influentes de la haute sphère de l’Etat algérien et les terroristes de Kidal, qui sont pour la plupart impliqué dans ce réseau criminel.

Et si Abdelmadjid Tebboune en faisait partie. Il est donc évident qu’il profite de sa position de président de la République Algérienne pour protéger ses alliés dans le maquis.

Pour finir, je rappelle aux Maliens que le président Tebboune est peut-être de la 3ème ou 4ème génération de militantisme dans le FLN. Il a adhéré au parti en 1972, quand il était fonctionnaire. Pour dire, il a été militant du FLN par pir intérêt et non par conviction.

Donc, le soutien du Mali à la lutte d’indépendance de son pays ne lui dit absolument rien. Peut-être qu’il ne croyait même pas au combat des siens durant la lutte d’indépendance.

Sinon il pouvait s’engager étant lycéen à l’époque. Comme, on dit autres temps, autres mœurs. Tebboune ne que dire de notre combat. L’ennemi du Mali n’est pas forcément son ennemi à lui en tant que président de la République Algérienne, que le Mali  de Modibo Kéïta a aidé à accéder à son indépendance.

Au regard de ce qui précède, une conclusion s’offre à nous. L’Algérie comme la France n’est plus un pays ami du Mali. Mais, pays hostile à nos intérêts. Donc, elle doit être traitée comme telle dans notre approche avec le monde.

A bon entendeur salut.

Ankofaso Maliba

Amadou Diallo, journaliste

Happy
Happy
0 %
Sad
Sad
0 %
Excited
Excited
0 %
Sleepy
Sleepy
0 %
Angry
Angry
0 %
Surprise
Surprise
0 %
Previous post Climat et conflits au Mali : lancement officiel d’un rapport crucial sur les pertes et dommages dans les États fragiles : Cas du Mali.
Next post SONATAM SA : Des irrégularités financières s’élevant à 6.481.436.204 FCFA sur lesquelles 1.150.830.613 FCFA ont été régularisés