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L’autorité de données caractère personnel (APDP) a tenu le panel de haut niveau sur les acquis, défis et opportunités de la gouvernance des données à caractère personnel, occasion pour les experts d’échanger sur les enjeux de la gouvernance numérique….C’était jeudi 10 avril 2025, au CICB, sous la présidence du ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche scientifique, Pr Boureïma Kansaye, représentant le Premier ministre parrain de l’événement en présence du président de l’APDP du Mali, Pr Mamoudou Samassékou ; celui du Niger également président du Réseau Africain des Autorités de Protection des Données à caractère Personnel (RAPDP) Adamou Iro ; ceux du Bénin, du Burkina Faso, du Ghana, de Madagascar, du Maroc et du Sénégal, entre autres.Le  » E  » ou électronique (e– learning, e -commerce et e- banquing) connaît une croissance rapide de contenu représentant une part importante de l’activité mondiale, qui s’appui sur la collecte et le traitement de milliers de données à caractère personnel.C’est pourquoi l’Autorité de données à caractère personnel du Mali (APDP), dans le cadre de la célébration de ses 10 ans soumet la question de la gouvernance de ces données aux experts africains.Au cours de son allocution, le Pr Mamoudou Samassékou, Pr Mamoudou Samassékou a déclaré que : « Dix ans d’existence c’est l’âge de la maturité pour une institution née d’un impératif fondamental : garantir à chaque citoyen le respect de sa vie privée dans un monde de plus en plus connecté où les données personnelles font l’objet de toutes sortes de convoitise ».Au total quatre panels ont été animés par des experts internationaux et locaux. Le premier dont le thème était : «La protection des données personnelles en Afrique : états des lieux et perspectives » a été co-animé par les Présidents des Autorités de protection des données à caractère personnel du Niger, Adamou Iro, Dr Luviano Hounkponou du Bénin, Dr Halguiéta Nassa Trawina du Burkina, Oumar Seghrouchni du Maroc, Honorable Clarisse Eugénie Manjary de Madagascar et Pr Samassékou du Mali.Leurs interventions ont mis en lumière une volonté commune : construire une souveraineté numérique et adaptée à nos réalités.
Pour le Pr Mamoudou Samassékou même si les contextes diffèrent les enjeux restent les mêmes.«Au Mali les progrès sont indéniables. L’APDP a su en dix années s’imposer comme une institution de référence au service de la transparence de la confiance numérique et de la protection des droits fondamentaux. Mais il reste encore beaucoup à faire» a-t-il déclaré.«La digitalisation des services publics qui pose de nouveaux défis : cyber-sécurité conservation des données accès des citoyens à leurs droits numériques », le thème du deuxième panel était animé par Abdel Kader KY, Mohamed Diawara, Bassirou Porgo, Ibrahim M’Baye et Abdramane Koné.Ils ont abordé les enjeux de la digitalisation comme levier d’amélioration de la qualité des services d’accessibilité pour les usagers, mais aussi les défis liés à la sécurité des données.Alors que le troisième portait sur les relations entre les Autorités de protection et les géants du numérique, animé par Mme Teki Akuetteh, Adamou Iro, Omar Seghrouchni et Habibou Bako. Ils ont abordé les enjeux de coopération, de souveraineté numérique et de responsabilité partagée entre régulateurs africains et acteurs mondiaux du numérique.Sur ce thème, Pr Samassékou a estimé qu’un équilibre est à trouver entre innovation libre circulation des données et respect de la législation. « C’est un enjeu global qui exige une réponse collective et coordonnée », a-t-il martelé.Le quatrième panel concernait : « La protection de la vie privée des militaires sur les réseaux sociaux », animé par le Colonel Aliou Bagayogo, Colonel Mariam Sagara et Dr Adama Coulibaly.Un sujet jugé délicat et qui rappelle selon Pr Mamoudou Samassékou que la donnée personnelle n’est pas une abstraction mais une réalité concrète qui touche à la sécurité de nos États à l’éthique et à la responsabilité individuelle et collective.A l’en croire, ces panels marquent le point d’orgue d’une célébration qui se veut utile, tournée vers l’avenir et résolument engagée pour une société numérique inclusive.C’est dans cet esprit que d’éminents spécialistes représentants d’institutions publiques d’organisations internationales et surtout d’autorités sœurs ont été réunis pour échanger confronter les expériences et explorer les voies d’une coopération renforcée autour d’un bien commun : la donnée personnelle.Selon le Président de la HAPDP du Niger, non moins Président du Réseau Africain des Autorités de protection des données à caractère personnel, Adamou Iro, dans le cas de l’AES : << nous sommes en pourparlers. Nous avons déjà un pipeline, la signature d’un protocole de coopération entre les trois (3) Autorités de protection des données.Au niveau international, dans le cadre dudit réseau nous ferons entendre la voix des Africains.Il dira que, c’est une nécessité régalienne pour les pouvoirs publics de mettre des cadres juridiques qui siéent et des institutions en vue de protéger des données à caractère personnel des citoyens.Des explications du président du RAPDP c’est tout l’enjeu de la gouvernance de la protection des données à caractère personnel.
Dans son discours d’ouverture des panels organisés dans le cadre de la célébration du 10ème anniversaire de l’APDP, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Pr Boureïma Kansaye a indiqué que l’organisation de ces panels s’inscrit dans le prolongement des débats scientifiques réalisés à la Faculté des sciences administratives et politiques de l’Université de Kurukanfuga de Bamako sur la même thématique.Au nom du Premier Ministre Général d’Armée Abdoulaye Maïga, parrain de la cérémonie, il a salué cette initiative qui permet une meilleure compréhension de la gouvernance des données en Afrique.«La gouvernance des données est un ensemble de processus politiques et d’outils mis en place pour gérer protéger et utiliser de manière efficace et conforme aux besoins stratégiques de l’État. Elle garantit la qualité la sécurité et l’accessibilité des données dans le strict respect des règlementations en vigueur», a-t-il conclu.Aissetou CisséÉchosMédias

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