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Non content d’être budgétivore, le DG Fassery DOUMBIA, en 4 ans de gestion, n’a apporté la moindre innovation au service à l’image de ses prédécesseurs notamment, Vital Robert DIOP, Kafogo COULIBALY actuel PCA, Arouna Modibo TOURÉ. Ces derniers ont posé des actes concrets et contribué efficacement à l’amélioration des conditions de vie et de travail des Employés de la société….
La gestion de l’actuel locataire est sérieusement mise en cause : trafic d’influence, favoritisme, népotisme, violation des textes ; mise à l’écart de certains cadres valeureux, marchés douteux gracieusement attribués à des proches…
Du coup, il donne la nette impression d’un DG cupide et inefficace ! Son maintien à ce poste ne tiendrait qu’à son « amitié » avec le ministre de tutelle et également avec un haut gradé de la transition.
L’histoire retiendra que l’actuel locataire du PMU-Mali fait partie des piètres directeurs de ladite société. Presque tous les fournisseurs de l’entreprise sont ses proches.
Que dire des embauches opérées en catimini ?
Le recrutement d’un directeur adjoint engagé au préalable comme consultant ; le reclassement avec des avantages faramineux de la quasi-totalité des membres d’un bureau syndical en violation du principe de la liberté syndicale, sont illustratifs.
Au même moment, certains cadres valeureux sont mis à l’écart; ce pendant que d’anciens DGA n’ont même pas de bureau.
Encore au même moment, des arrivistes sans aucune référence sont élevés au plus grand niveau.
Il aura fallu ce raccourci et, surtout la nomination de ce Directeur pour que ces parachutés obtiennent une place au soleil. Et c’est un petit cercle vicieux, j’allais dire une horde d’individus constitutifs d’un «grin», qui vient de voir le bout du tunnel, tous promus à un rang supérieur.
S’agit-il d’une rapine ou d’une conspiration au sein du PMU-Mali ?
C’est également durant son règne que les œuvres sociales du PMU –Mali sont devenues moins visibles sinon inexistantes. Et pourtant, il s’agit bien des actions réalisées suivant une ligne budgétaire relative au parrainage. Ce sont plutôt des gestes évènementiels et souvent insignifiants qui sont exécutés.
Aussi, le nombre de parieurs ne cesse d’augmenter bien que la masse à partager reste un flou voire opaque. Une véritable caverne d’Ali Baba, cette masse à partager dans laquelle les maîtres du jeu se servent à loisir au détriment des parieurs.
Pour la petite histoire, suite à la mauvaise répartition (voire au cas vol évidents des gains des parieurs), des émeutes ont été évitées de justesse au niveau de certains points de vente de tickets et de course en direct). Nous reviendrons sur ce point dans nos prochaines livraisons.
En attendant, allez savoir combien le puissant DG du PMU –Mali gagne par mois et par an en termes de privilèges et d’avantages.
Les chiffres donnent le vertige: sa prime de représentativité porte sur la faramineuse somme de 400.000 000 FCFA. En plus d’un revenu mensuel de plus de 10 millions FCFA, auxquels s’ajoutent 2.000 litres de carburant par mois et un frais de mission d’un million par jour. Malgré tout, il veut s’accaparer de tout.
Rappelons qu’en mai 2023, le personnel avait fait un sit-in faisant suite à un échec de discussion entre syndicat et direction par rapport aux revendications qui portaient sur le gel des avancements ; la signature de l’accord d’établissement ; le taux de gratification spéciale ; le recrutement d’un Directeur de la Communication…
Ce dernier selon des indiscrétions n’a ni carrure, ni compétence requises. Toute chose qui plongea la société dans un déficit criard de communication avec son lot de mécontents et de frustrés.
À suivre
T. COULIBALY
Source : Le Bâtisseur
