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Grâce à un jeu collectif solide et une efficacité redoutable, les Aiglonnets s’offrent une place en finale et visent désormais un troisième sacre continental après ceux de 2015 et 2017.Dominateur tout au long du match, les Aiglonnets ont obtenu leur qualification pour la finale en écartant 2-0 mardi à Casablanca, les Etalons Cadets, réduits à neuf en fin de la partie….
Dans un système à jeu quitte ou double, il fallait s’y attendre à bien des scénarios. Face au Burkina, qui a marqué les esprits lors des matches de poules et qui adoptait contre toute attente une posture défensive, très éloignée de celle affichée lors de ses sorties précédentes.
Toute chose qui a souri aux nôtres avec dans ce contexte contexte, Seydou Dembélé prenait l’initiative de l’une des premières situations maliennes. Avec une possession sterile, et un jeu horizontal face au Mali qui passait par ses individualités pour trouver la solution.
Ainsi Soumaïla Fané homme du match, le joueur de l’ASBD de Sikasso d’un slalon dépuis les abords du rond point parachevait sa chevauchée d’une belle frappe de plus de 20 m qui prend le portier des Etalons Cadets, Philipp Ouédraogo, 42è.
De retour des vestiaires, le Burkina Faso tente de réagir, mais les fautes techniques s’accumulent. À la 74e minute, Mahamadou Traoré, pensionnaire de Players Dreams d’une magnifique tête, double la mise. Un second but sur lequel le portier burkinabè est, une fois encore, fautif. Le score passe à 2-0, scellant presque le sort du match.
Déjà en difficulté, les Étalons terminent la rencontre à neuf joueurs, après les expulsions successives d’Ali Koné pour cumul de cartons, puis d’Alassana Bagayoko dans le temps additionnel. Un coup dur qui a achevé les derniers espoirs burkinabè.
Le Mali en route pour une troisième étoile ?
Avec cette victoire maîtrisée, le Mali retrouve la finale de la CAN U17, sept ans après son dernier sacre. L’objectif est désormais de soulever un troisième trophée continental et de confirmer son statut de référence dans le football jeune africain. Prochaine étape : la finale ! Les Aiglonnets sont prêts à écrire une nouvelle page de leur histoire. Peu importe l’adversaire qu’il soit Marocain ou Ivoirien.
Boubacar Diakité Sarr
