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L’Initiative des Partis politiques pour la charte a animé un point de presse, afin d’exprimer leur soutien aux FDS, à travers une déclaration, et a partagé son point de vue sur le processus de consultation des Forces vives sur la future Charte des partis politiques décidé par le gouvernement. C’était hier mardi 15 avril 2025 à la Maison de la presse en présence des représentants de plus de cent (100) partis politiques et des hommes de médias….

Au cours de sa lecture de la déclaration commune le Président Oumar Ibrahim Touré a exprimé leur soutien des Forces vives de la nation, après la destruction d’un drone des FAMa par l’Algérie, ainsi que leur position concernant le processus de consultation sur la charte des partis politiques initié par le gouvernement.

Au préalable, ces consultations devraient débuter ce mercredi 16 avril 2025, avec les forces vives de la nation sur la relecture de la Charte des partis politiques.

En prélude à cet événement, ensemble des partis de l’IPAC ont décidé de ne pas participer à cette rencontre, tout en soulignant n’avoir aucune objection à la consultation des Forces vives sur des sujets d’intérêts nationaux.

Le Président Touré, en ces termes a noté : « vous vous rappellerez que par courrier en date du 19 décembre 2024, le Ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé des Réformes politiques et du Soutien au processus électoral, a invité les partis politiques maliens à lui faire parvenir leurs propositions et suggestions concernant la relecture de la Charte des partis politiques, au plus tard le vendredi 14 mars 2025« .

Selon lui : « la suite logique de cette démarche, enclenchée par le gouvernement lui même, aurait dû être l’adoption du document transmis, ou, a défaut, l’ouverture d’un dialogue entre les autorités politiques et les représentants des partis, dans un esprit partagé de recherche de l’intérêt général« .

Dans ladite déclaration, les partis se posent certaines questions, dont : « Pourquoi le Gouvernement veut-il encore consulter les Forces Vives sur un sujet sur lequel elles s’étaient clairement prononcées lors des Assisses Nationales de la Refondation (ANR)? »

En réponse le Président Touré a souligné que : « ces questions se posent d’autant plus qu’aucune difficulté n’entend l’application des résolutions issues des ANRs.

A savoir : la réduction du nombre de partis politiques en imposant des conditions strictes de création et de financement; ; la révision de la Charte des partis politiques, avec une réaffirmation du rôle de Chef de file de l’Opposition ; la fin du nomadisme politique en cours de mandat.

Aux quelles les partis politiques se sont conformés et se murmurent par des voix connues de tous, que le processus enclenché devait avoir comme finalité, de dissoudre ou à tout de moins suspendre les activités des partis politiques, comme cela vient de se passer au Burkina Faso et au Niger« .

De poursuivre : « mais, il est important d’avoir présent à l’esprit que, ces deux pays frères et amis de la Confédération AES, n’ont pas de Constitution en vigueur comme au Mali »

Pour les représentants des partis de l’IPAC, le choix est fait et assume : « nous avons dit que, nous ne souhaitons pas en tant que partis, participer à ces consultations qui sont plus ou moins contraires aux décisions des ANRs. Nous ne participerons pas et nous avons dit, ceux qui participent en notre nom, ne le participerons qu’en leur nom intuitu personae, pas au nom de nos partis politiques. Si on ne participe pas à ces organes de consultations, le résultat est connu, nous ne le reconnaîtrons pas« .

En effet, l’IPAC dénonce une volonté de museler l’opposition et d’étouffer le pluralisme démocratique, dans un contexte où le régime de transition renforce progressivement son emprise sur les institutions.

«C’est l’existence même des partis politiques qui est menacée», ont laissé entendre les conférenciers, appelant à la vigilance de la communauté nationale et internationale.

Il est à rappeler que ces consultations avec les forces vives de la nation qui s’ouvriront ce mercredi 16 avril 2025, dans les régions et s’achèveront le 29 avril au niveau national. Également, elles concerneront les Maliens établis à l’extérieur via les ambassades et consulats respectifs.

Aissetou Cissé

ÉchosMédias

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