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La 4e édition de la campagne nationale dénommée « Octobre Rose »  contre les cancers du sein et du col de l’utérus a été officiellement lancée ce lundi 6 octobre à la Place du Cinquantenaire.  Elle ambitionne au moins de sensibiliser des milliers de femmes et de jeunes sur les effets négatifs de ces deux maladies…


Dans son discours de bienvenue, M. Mohamed Lemine, Représentant résident de l’UNFPA, co-coordinateur du groupe de dialogue,  s’est réjoui de prendre la parole au nom des partenaires techniques et financiers à cette cérémonie de lancement sous le thème : « l’inclusion et  l’engagement au profit des groupes vulnérables ».

Selon ses propos, cette cérémonie constitue une tribune d’affirmer une volonté collective: celle de sauver des vies, de briser  le silence et de redonner à espoir à des milliers de  femmes maliennes confrontées à l’une des épreuves de leur vie. »

Avec près de 20 millions de nouveaux cas et 9,7 millions de décès en 2022 dans le monde et augmentation attendue de 60% d’ici 2040 notamment dans les pays à revenu faible et intermédiaire, le cancer du poumon,du sein et du col de l’utérus sont fréquents et les plus mortels.

En Afrique subsaharienne, environ35 nouveau cas du col de l’utérus sont détectés chaque année par 100 000 femmes, et environ 22 femmes par 100 000 meurent de la maladie. », a rappelé M. Mohamed Lamine dans son intervention.

Et d’ajouter que: « Ces indicateurs interpellent tous les acteurs du secteur et exigent un engagement fort, plus concrète, des investissements plus efficaces y compris à travers des fondements publics et privés en droite ligne avec les priorités nationales, et dans ce contexte global et régional marqué par le recul du multilateralisme. »

1990, une date historique
Selon  Mohamed Lamine depuis 1990 la célébration d’octobre rose contribue  à promouvoir la prévention et le dépistage pour mieux lutter efficacement contre le cancer du sein .

« Les campagnes gratuites organisées du 1er au 31 octobre par les associations, des chercheurs et des scientifiques des quatre coins du monde visent à offrir un meilleur accès à l’information et au dépistage précoce volontaire pour les femmes et les jeunes filles. », a-t-il noté.

Il a profité de l’occasion pour saluer leur engagement personnel,  traduit à travers les efforts  menés par leur département, en particulier l’action de l’Office National de la Santé et de la Reproduction (ONASR).

Mais aussi celle de  toutes les organisations de la société civile mobilisées pour cette lutte,  en hommage à la campagne qui est un tournant décisif et un moment historique.

« Au-delà des chiffres  et des moyens,  notre engagement est humain. Il est porté pa la conviction que chaque femme mérite de vivre, de guérir et de sourire à nouveau », a-t-il conclu.

B. DEMBELÉ

ÉchosMédias

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