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En prélude à la célébration de la journée mondiale contre l’arthrite, la société malienne de rhumatologie a initié ce samedi 11 octobre une journée scientifique à l’Hôtel de l’Amitié. Une rencontre qui a permis aux collègues et aux associations de malades de parler de  cette maladie…


La société malienne de rhumatologie s’apprête à célébrer la journée mondiale de lutte contre l’arthrite. La journée scientifique initiée dans ce sens,  a réuni  une gamme de spécialistes pour échanger sur cette maladie.

Dans son intervention, Dr Sidi Touré, Médecin rhumatologue, Secrétaire général de la société malienne de rhumatologie  a déclaré,  que la journée  est commémorée chaque année le 12 octobre.

« Cette activité que nous avons organisée, elle est en prélude à ce 12 octobre, qui coïncide avec  ce dimanche 13 octobre.

Nous avons organisé une journée scientifique pour des questions de commodité. Nous avons invité nos collègues et les associations de malades pour leur parler d’arthrite. L’arthrite, c’est le signe d’un groupe de maladie qu’on appelle rhumatisme.

Et c’est quelque chose qui est commémorée chaque 12 octobre, et la star de ces rhumatismes, c’est la polyarthrite rhumatoïde. », a-t-il souligné.

Et d’ajouter que : « Nous avons donc  fait des conférences sur la polyarthrite, nous avons  parlé de ses manifestations viscérales sur le plan cardiologique, pulmonaire.« .

Selon toujours Dr Sidi Touré, l’objectif recherché, est de prévenir et d’améliorer la prise en charge.

« Parce que à chaque fois  que les sommités scientifiques se retrouvent et qu’ils parlent d’un sujet, dans les  échanges  jaillissent très souvent des leçons.Donc l’objectif principal c’est échanger pour améliorer la prise en charge des malades et sensibiliser les malades sur les avantages de la précocité du diagnostic. », a-t-il ajouté.

Une maladie sous-diagnostiquée

D’après les explications de Dr Sidi Touré, la maladie à l’heure actuelle est sous-diagnostiquée.

Car, a-t-il noté, les moyens ne sont plus suffisants comme avant pour s’ettandre vers des analyses très avancées, et les populations ne sont pas  vite orientées vers les rhumatologues.

« Sinon la maladie, elle est bien connue des médecins, la prise en charge, elle est bien codifiée. Nous suivons actuellement des milliers de malades dans des structures hospitalières publiques ou privées. C’est l’un des objectifs de cette journée, c’est sensibiliser. Nous avons des médecins généralistes , des étudiants qui ont acquis des connaissances, qui seront très prompts à orienter les malades pour que la prise en charge soit précoce.« , a-t-il déclaré.

Il a conclu son tout en lançant un appel aux autorités à s’investir de plus en plus  pour doter les hôpitaux des outils de diagnostic.

B. DEMBELÉ

ÉchosMédias

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