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Le mercredi 8 octobre, la Société de recherche et d’exploitation des ressources minérales du Mali (SOREM) a signé une convention d’accord avec la société minière américaine Flagship. Les deux parties entendent collaborer «en vue de la reprise des activités de production» à la mine d’or Morila, détenue à 100% par cette compagnie publique malienne depuis janvier dernier…

«Le document signé, côté SOREM par son Directeur général, Tiégoum TRAORE, et côté Flagship par son Président Directeur général Ron SLAUGHTER, consacre la volonté de la société Flagship à acquérir des parts dans le capital de la société Morila SA pour une reprise rapide des activités de la mine» peut-on lire dans un communiqué publié par le ministère malien des Mines.

Exploitée depuis 2000 par Barrick Mining et AngloGold Ashanti, Morila a livré plus de 6 millions d’onces d’or (170 tonnes) depuis sa mise en service.

Considérée en fin de vie par ses propriétaires d’alors, la mine a été vendue en 2020 à l’australien Firefinch. Malgré des plans visant à y relancer les opérations, ce dernier s’est finalement retiré du projet cette année, cédant ses 80% d’intérêts au gouvernement malien qui en contrôlait déjà 20% du capital.  

Si la convention signée avec Flagship semble raviver l’intérêt sur la mine après plusieurs mois de silence, on ignore encore les contours de ce partenariat.

À ce stade, la participation visée par la société américaine reste encore inconnue, de même que les modalités envisagées pour une relance de la production.

Selon la note, Morila dispose actuellement de 2,5 millions d’onces de réserves aurifères (environ 77 tonnes).

Il faudra attendre les prochaines mises à jour relatives à la convention pour voir si elle aboutira à un engagement effectif des parties prenantes.

En attendant, notons que cette initiative survient dans un contexte de baisse de la production industrielle d’or du Mali cette année, selon des données récemment relayées par Reuters. 

A fin août 2025, les mines industrielles du pays avaient, apprend-on, produit 26,2 tonnes d’or, soit une baisse de 32% par rapport à la même période en 2024.

A. Ouattara

ÉchosMédias

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