
Débuté lundi 13 octobre 2025, l’atelier de renforcement des capacités des enseignants concerne dix écoles partenaires. La formation est axée sur Environnements d’apprentissage sûrs (EAS) en vue de préserver la santé mentale et le soutien psychosocial (SMSPS) chez enseignants et enfants…
La formation de Kayo à l’intention des enseignants est le 3e du genre après celle de Sénou Base et de Tiénfala. Comme d’habitude, durant 5 jours, les enseignants auront droit à des présentations et des échanges très riches qui contribueront à l’amélioration de la fréquentation scolaire et des résultats scolaires dans notre système éducatif.
L’ouverture des travaux a été présidée par le Conseiller technique, Augustin Poudiougou, représentant le ministre de l’Education nationale. Elle a enregistré la présence des représentants de l’Academie d’Enseignement de Koulikoro M. Adama B Dounyon, du maire de la Commune urbaine de Koulikoro et de plusieurs enseignants de la localité.
Le présent atelier entre dans le cadre de la mise en oeuvre des activités de deux projets portant sur le renforcement des capacités des acteurs de l’éducation en matière de création d’environnements d’apprentissage sûrs, favorables et propices, et en matière de santé mentale et soutien psychosocial, financés par le Japon et lancés en mars 2024 par l’Institut International de l’UNESCO pour le Renforcement des Capacités en Afrique (ICBA) et le Gouvernement du Japon, en partenariat avec l’Union Africaine.
Le premier vise à préserver le droit à l’éducation des enfants en renforçant la santé mentale et le bien-être psychosocial (SMSPS) des enseignants et des élèves, tout en assurant un environnement d’apprentissage sûr et adapté (EAS).
Le second projet se concentre sur l’accès continu et inclusif à une éducation de qualité, notamment pour les filles, en renforçant les capacités des institutions de formation des enseignants et en soutenant leur développement professionnel.
Il met également l’accent sur l’utilisation de solutions numériques pour la formation et la gestion des enseignants afin de promouvoir une éducation sensible au genre et aux conflits, et d’autonomiser les enseignantes.
Le Conseiller technique M. Poudiougou a, au nom du ministre de l’Education nationale, remercié le Japon pour la mise à disposition des ressources financières et l’UNESCO ICBA pour apporter ce soutien à notre système éducatif.
Cependant, le représentant du ministre a saisi cette opportunité pour attirer l’attention de tous les acteurs sur les conséquences auxquelles l’éducation malienne est aujourd’hui confrontée.
Elles font suite à la crise sécuritaire, enclenchée depuis 2012, ayant eu beaucoup de conséquences sur l’éducation.
Parmi ces conséquences, on déplore la menace sur l’accès à l’éducation pour de milliers d’enfants en âge d’être scolarisés notamment au Nord, au Centre et une bonne partie des régions du Sud et de l’Ouest du pays; la destruction des infrastructures et des équipements scolaires; le déplacement massif des populations et de fermeture d’écoles; la pénurie aggravée d’enseignants et de difficultés d’enseignants et des élèves affectés; l’interruption des activités d’enseignement apprentissage etc. C’est pourquoi, il est urgent que tous les acteurs redoublent d’efforts pour la survie de l’école malienne.
Quant aux enseignants concernés par cette formation, il les a invités à beaucoup d’attention, d’engagement et à l’assiduité en vue de capitaliser l’importance de cette formation.
Nia Dialla KEITA
