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Il existe des personnes impulsives, fières, nobles, parfois brusques, capables de tout gâcher dans un excès de réaction. Mais ces gens-là ne sont pas forcément méchants. La véritable méchanceté est d’un autre ordre. Elle est froide, calculée, persistante. Elle ne cherche pas seulement à s’imposer, mais à détruire l’autre, sans raison, sans remords…
Le méchant ne se contente pas de ne pas aimer. Il veut voir échouer. Il veut voir souffrir. Il sabote, il manipule, il calcule, il observe dans l’ombre, et parfois, il applaudit en silence lorsqu’un malheur frappe celui qu’il envie ou déteste. Comme l’hypocrite, il porte mille visages, mais en vérité, il n’en a aucun. Son regard est sombre, ses mains sans couleur, son cœur sec.
Il est présent partout, dans les administrations, dans les familles, dans les lieux de culte, dans les quartiers, sur les réseaux sociaux. Il propage le mal comme un virus, sans jamais s’interroger sur les conséquences de ce qu’il sème. Il tire du plaisir de la douleur des autres, et c’est là sa vraie maladie, il ne vit que pour voir l’autre tomber.
Mais ce que le méchant oublie, c’est qu’on ne détruit pas les autres impunément. La méchanceté est un poison à double tranchant. Elle finit toujours par ronger celui qui la nourrit. On l’appelle l’autodestruction. Un jour, à force de creuser la tombe des autres, il y glisse lui-même, sans bruit, sans secours.
La religion musulmane, comme tant d’autres, enseigne la bonté, l’amour, la solidarité, la générosité. Le vrai croyant ne cultive pas la haine ni la malveillance. La méchanceté est l’antithèse de toute foi sincère.
Et pourtant, certains prétendent prier pendant que leur cœur baigne dans la noirceur.
Ils oublient que Dieu voit, même les intentions cachées.
Ce texte est un rappel, ne confondons pas erreur et malveillance.
Ne confondons pas dureté et cruauté. Et surtout, souvenons-nous que la méchanceté est une faiblesse déguisée en puissance.
Elle n’élève jamais, elle détruit. Et ceux qui la choisissent finissent seuls, amers, rongés par le vide qu’ils ont eux-mêmes créé.
Source : Le poing
