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Les Forces Armées Maliennes (FAMa) ont sonné le glas de l’exploitation anarchique de l’or dans la commune rurale de N’tahaka, dans la région de Gao. Cette intervention, qui s’inscrit dans le cadre de la restauration de l’autorité de l’État sur l’ensemble des sites d’orpaillage, marque un tournant décisif pour la sécurisation et la gestion des ressources minières au profit du peuple malien…

Lors d’un point de presse capital, le Général de Brigade Massaoulé Samake, Commandant du théâtre Est des opérations Dougoukoloko, a exposé les fondements légaux et les dispositions opérationnelles de cette action de grande envergure.

L’opération fait suite au projet de décret, adopté en Conseil des ministres le 28 août 2024, attribuant un permis de recherche d’or à la Société de Recherche et d’Exploitation des Ressources Minières du Mali (SOREM-MALI-SA) sur une superficie de 97,41 km² à N’tahaka, cercle de N’Intillit.

Un impératif de souveraineté et de sécurité

Sur instructions fermes des plus hautes autorités du pays, les FAMa du théâtre Est ont pris leurs responsabilités pour mettre fin à un désordre qui perdurait depuis près d’une décennie.

«Les forces armées maliennes du théâtre Est vont procéder à la restauration de l’autorité de l’État dans la commune de N’tahaka dans sa globalité en un premier temps et plus particulièrement les superficies concernées par le projet de décret d’exploitation d’or», a déclaré le Général Samake.

Le Commandant du théâtre Est a souligné l’urgence d’une telle mesure. Ces sites d’orpaillage, livrés à l’anarchie, étaient devenus des foyers de non-droit, exploités dans un « grand désordre » par des individus souvent venus de l’étranger.

Plus grave encore, le Général a mis en lumière le rôle de ces mines d’or comme source de financement pour les groupes armés terroristes qui sévissent dans la région.

La restauration de l’autorité de l’État est donc un acte régalien essentiel, non seulement pour le contrôle des richesses nationales, mais aussi comme une stratégie cruciale dans la lutte contre le terrorisme.

Sensibilisation et fermeté annoncée

L’opération a été lancée par une phase de sensibilisation. Des communiqués radios ont été largement diffusés, sommant les orpailleurs de cesser immédiatement toute exploitation anarchique sur toute l’étendue de la commune de N’tahaka.

Le Général Samake a été clair sur les conséquences en cas de non-respect de cet ordre : «Passé ce délai, tous les contrevenants seront poursuivis et sanctionnés conformément aux dispositions de la loi en vigueur en République du Mali.» Cette fermeté marque la détermination de l’État à asseoir son autorité et à garantir la légalité dans l’exploitation de ses ressources naturelles.

L’or au service de la nation

En confiant la recherche d’or à la société nationale SOREM-MALI-SA, l’État malien réaffirme sa volonté de reprendre en main son secteur minier et d’assurer que les bénéfices de cette richesse profitent à l’ensemble de la population, et non à des réseaux illicites ou terroristes.

Le Général de Brigade Massaoulé Samake a conclu son allocution par un appel vibrant aux populations locales : « Nous demandons aux populations du cercle de N’Intillit et de la commune de N’tahaka d’accompagner les FAMa pour que ces ressources minières profitent à l’ensemble des Maliens. »

L’intervention des FAMa à N’tahaka n’est pas qu’une simple opération militaire ; elle est le symbole d’une souveraineté retrouvée, d’une résilience nationale face au désordre et au terrorisme, et de l’engagement des autorités à bâtir un avenir où la richesse du sol malien sert véritablement le développement de la nation.


Source: gaoinfos.com

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