
Après y avoir déclaré une production de 118 746 onces d’or en 2024, Orezone Gold veut renforcer les capacités de la mine Bomboré grâce à la mise en service cette année d’une nouvelle usine de traitement. Une initiative qui coïncide avec une hausse prolongée des prix du métal jaune…
Dans son rapport opérationnel publié le mercredi 15 octobre, Orezone Gold annonce avoir enregistré au troisième trimestre 2025 68,7 millions USD de revenus à la mine Bomboré au Burkina Faso. Ce chiffre d’affaires découle, apprend-on, de la vente de 20 350 onces d’or du site pour un prix moyen réalisé de 3375 USD l’once.
Notons que ce résultat trimestriel avoisine les 68,5 millions USD déclarés pour la même période en 2024, bien que le prix de vente susmentionné soit largement supérieur (2473 USD l’once en 2024). Cette situation s’explique par une baisse du volume commercialisé cette année, par rapport aux 27 698 onces vendues un an plus tôt.
« L’expédition des stocks de lingots a été retardée en raison de conditions météorologiques défavorables, ce qui a entraîné leur vente début octobre » précise la société, qui s’attend toutefois à ce que les opérations retrouvent leur cours normal au quatrième trimestre « après la fin de la saison des pluies ». Cette période de l’année devrait aussi voir la mise en service d’une nouvelle usine de traitement destinée à augmenter les capacités de production de Bomboré.
La compagnie anticipe notamment une production comprise entre 115 000 et 130 000 onces en 2025, puis un volume maximal de 185 000 onces en 2026. Des prévisions haussières qui s’inscrivent plus largement dans un contexte où le prix de l’or poursuit sa lancée à plus de 4200 USD l’once le jeudi 16 octobre.
Pour rappel, Orezone contrôle 90 % des parts de Bomboré, contre 10 % pour l’État burkinabé.
Source: Agence ecofin
