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Nous témoignons ici du témoignage d’un grand journaliste, Ismaël Ishaq Maïga. Nous ne prétendons aucunement écrire comme lui. Mais à travers ces lignes, nous faisons l’effort d’atteindre ne serait-ce que dix pour cent de la profondeur de son hommage. Ce texte, que nous analysons avec notre modeste prisme, est pour nous une œuvre de journalisme empreinte de sincérité, d’émotion et de loyauté…
Il nous donne à voir, à sentir et à comprendre l’homme qu’a été Dr Soumana Sako, ancien Premier ministre du Mali, à travers les yeux d’un connaisseur.
Dans son témoignage, Ismaël Ishaq Maïga ne cache pas son admiration pour cet homme d’État intègre.
Il partage avec émotion sa première rencontre avec Soumana Sako en 1991, lorsqu’il fut appelé à ses côtés comme conseiller à la communication. Le jeune journaliste qu’il était alors, impressionné par la stature morale et intellectuelle de l’homme, fut immédiatement touché par l’humilité et l’écoute de celui que la réputation précédait.
Au fil des mots, on sent l’attachement profond, la reconnaissance, mais surtout le respect d’un homme pour un autre. Il ne s’agit pas ici d’un simple hommage protocolaire, mais d’un récit vivant, ancré dans des souvenirs sincères, où la rigueur, la droiture et la vision de Soumana Sako sont magnifiées.
À travers cette plume digne et sobre, Maïga nous rappelle que la loyauté et la bonne gouvernance ne sont pas des idéaux vains, mais des valeurs incarnées par des hommes comme Dr Sako. Il peint un portrait rare d’un dirigeant qui n’a jamais baissé la garde convictionnelle, même dans la tempête.
Et c’est peut-être là le plus bel héritage que laisse cet illustre fils du Mali : la conviction que servir avec probité, loyauté et courage est encore possible. Ce texte-témoignage du Maestro Ismaël est à la fois un adieu et une promesse.
L’auteur, dans sa pudeur digne, nous rappelle qu’il n’est pas interdit de pleurer les grands hommes. Mais surtout, il nous invite à puiser dans leur mémoire la force de reconstruire une nation fondée sur l’honneur, la compétence et la vérité.
Dr Soumana Sako n’est plus, mais son ombre bienveillante continue de veiller sur ceux qui veulent encore croire à la vertu au sommet de l’État.
Source : Le Poing
