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La Coalition pour l’Observation Citoyenne des Élections au Mali (COCEM) a ouvert ce début de semaine un atelier de deux jours consacré à l’élaboration et à la validation des supports de formation du projet ‘’Participation Citoyenne et Renforcement de la Gouvernance Démocratique au Mali’’ (PCR-GDM). Un projet financé par le Fonds d’Appui aux moteurs de changement (Famoc-II)…

A l’ouverture des travaux, le coordinateur des projets de la COCEM, Salia Traoré, a  tenu à faire savoir que le projet (PCR-GDM), est une initiative de la COCEM et financé par le ministère danois des Affaires étrangères à travers le Fonds d’Appui aux Moteurs du Changement (FAMOC II). Selon lui, le projet vise à consolider la gouvernance démocratique et à promouvoir une citoyenneté active et inclusive au Mali.

L’atelier qui s’ouvre pour deux jours, ajoutera M. Salia Traoré, s’inscrit dans une approche participative et co-constructive. Il vise, dit-il, à élaborer et à valider les supports de formation du projet PCR-GDM. Cela dans l’objectif, affirme-t-il, d’assurer la cohérence, la pertinence et la qualité des sessions de renforcement de capacités sur la citoyenneté active et la gouvernance démocratique dans le cadre du projet.

Aux dires du président de la COCEM, Alassane Traoré le projet (PCR-GDM), entend : « favoriser la participation accrue des femmes, des jeunes, des personnes vivant avec un handicap et des déplacés internes dans le processus des réformes politiques et institutionnelles au Mali ».

Le PCR-GDM s’articule sur trois grands axes dont les deux premiers: « Le renforcement des capacités des acteurs nationaux sur la citoyenneté active et les pratiques démocratiques, avec un document de plaidoyer pour le suivi des recommandations et l’instauration d’une gouvernance plus forte grâce à des mécanismes de concertation (décideurs/citoyens), sur les réformes en cours », ont confié les responsables de la COCEM.

Et le troisième axe selon eux, est consacré à des campagnes de sensibilisation destinées à favoriser une meilleure compréhension des textes régissant les réformes. Pour citer entre autres : « La Charte pour la paix et la réconciliation nationale, la réorganisation territoriale et administrative et la Constitution du 22 juillet 2023 ».

Plus de 360 acteurs nationaux, dont 180 en situation de vulnérabilité, seront formés sur la citoyenneté et la gouvernance démocratique à travers le projet. Par ailleurs, 30 professionnels des médias, dont 10 femmes, bénéficieront d’un renforcement de capacités sur le suivi des réformes. En outre, 300 personnes, dont 100 vulnérables, seront formées sur les principaux textes des réformes.

Koureichy Cissé
EchosMedias

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