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Voici comment sort le carburant escorté par l’armée. Un grand business et une corruption à ciel ouvert. Je vous apporte les propos d’un apprenti conducteur de Citerne, très remonté, qui dénonce le système, aujourd’hui : Selon lui, une citerne contient 45 000 L repartis en niveau de 5 de 9 000 L…
Qu’est-ce qui se passe?
Selon lui, lors des décharges, on les autorise à décharger 3 barriques de 9 000 L au niveau des stations et les deux ( 2 ) de 9 000 litres sont stockées dans la citerne et sur instruction du pétrolier ou du gérant de la station, le chauffeur conduit la citerne pour la déposer dans un endroit indiqué. Pendant ce temps, les gens croient que c’est vide.
Après, le propriétaire ou le gérant va repartir les deux barriques de la citerne dans des bidons de 20 L, et commence le business : un bidon de 20 Litres est cédé entre 25 à 30 mille et les revendeurs le cèdent entre 59, 75 voir 100 mille francs CFA.
De même, le pompiste en collaboration avec le gérant remplissent les bidons de 20 l et vont les stocker quelques parts.
Les plus nantis viennent avec la somme de 50 à 75 mille, enlever les bidons.
C’est un autre business inhumain pire que les actes des terroristes, qui se passe sous nos yeux en pleine pénurie et en complicité avec ceux qui doivent soulager les maux, au moment où la solidarité doit être la seule alternative pour montrer nos forces à l’ennemi.
Chères autorités, voici des business qui ternissent l’image et les efforts incommensurables que vous déployez en longueur de journée, au sacrifice des vies et au risque quotidien qu’un chauffeur ou un militaire ne fauche la mort sur la route de l’approvisionnement.
Certains, à qui, il n’est demandé que de servir le carburant (notre sang humain comme l’a paraphrasé le premier ministre Abdoulaye Maiga) s’adonnent à des pratiques illicites et criminelles qui ont des conséquences immédiates sur la patience du peuple.
Réagissez en mettant des équipes de ontrôle et de veille quotidienne, voir comme le Niger, mettre des caméras de Surveillance pour mettre fin à cette criminalité organisée.
Moussa Cissé.
ÉchosMédias
