0 0
Read Time:2 Minute, 29 Second

Le Centre d’études stratégiques du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale a organisé un panel de haut niveau sur la guerre informationnelle (défis et enjeux), le samedi dernier au sein du département.

La cérémonie d’ouverture a été présidée par le ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Colonel Abdoulaye Maïga, en présence du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop, du ministre de la Refondation de l’Etat en charge de la Relation avec les institutions, Ibrahim Ikassa Maïga, et de plusieurs hautes personnalités politiques et diplomatiques au Mali.

Le panel de haut niveau animé par des experts et éminents chercheurs politiques et communicationnels, à savoir l’ancien ministre de la Communication Gaoussou Drabo, l’avocate, Me Fatoumata Sidibé Diarra, Jules Domche, Aminata Dramane Traoré, le patron de la direction de l’information et des relations publiques des armées, le colonel-major Souleymane Dembélé et le chef d’état-major particulier du président de la Transition, Mamadou Lamine dit Laurent Marico.

Ce panel de haut niveau, selon le ministre Abdoulaye Diop, a pour but de faire la lumière sur ce qu’on appelle aujourd’hui « la guerre informationnelle », ses enjeux et ses défis pour le Mali et la sous-région, partant du Sahel.

A en croire le chef de la diplomatie, il faut un narratif propre à l’Africaine et à l’Africain. A ses dires, cette guerre par l’information ne date pas d’aujourd’hui. Depuis l’esclavagisme jusqu’à nos jours, certains ont toujours été dominés par d’autres, juste par l’information.

Dans ses explications, pendant l’esclavagisme, on nous a fait savoir que l’on ne peut pas penser par nous-mêmes. « La colonisation voulait qu’on devait être des assimilés, que tout ce qui vient de nous, n’est pas bon et le néocolonialisme, c’est l’assistanat à jamais », a déclaré le ministre Diop.

Pour lui, aujourd’hui, les instruments de cette guerre informationnelle sont les médias internationaux tels que BBC, RFI et France 24. « Pourquoi les budgets de ces médias sont beaucoup plus importants que le budget de certains africains pour informer ces mêmes Africains ? », s’interrogera le ministre Diop.

Les panélistes sont tous allés dans le même sens que le ministre des Affaires étrangères. « L’information ne peut être neutre. Qui tient l’information, détient le pouvoir », a rappelé l’avocate Fatoumata Sidibé Diarra. Et de faire savoir que la sphère info est le nouveau champ de front.

Pour dire, qu’en période de guerre, l’information joue un rôle important. L’avocate a conseillé une approche globale de la question avec tous les Etats de la sous-région pour une agence de presse africaine libre et crédible.

Avec le ministre, les panelistes ont été unanimes sur une harmonisation de la politique de guerre informationnelle dans le Sahel et aussi une éducation collective au média et à l’information.

Koureichy Cissé

Source : Mali Tribune

Happy
Happy
0 %
Sad
Sad
0 %
Excited
Excited
0 %
Sleepy
Sleepy
0 %
Angry
Angry
0 %
Surprise
Surprise
0 %
Previous post Général Yamoussa Camara : « Ce qui se passe au Mali n’est pas une guerre, mais une opération de guerre »
Next post Reboas : « Le Mali, point de repère de l’éveil des consciences » en Afrique

Average Rating

5 Star
0%
4 Star
0%
3 Star
0%
2 Star
0%
1 Star
0%

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *