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Un malheur n’arrive jamais seul, a-t-on coutume de dire. Le déficit énergétique a tendance comme par malheur à se greffer à la forêt de problèmes qui submergent un secteur éducatif mal en point et dont la grève des écoles privées du secondaire est le plus récent avatar.

Aveuglées par la gestion de cette crise, les hautes autorités ne semblent pas prendre la mesure de l’impact négatif des coupures intempestives sur les apprenants.

Dans les salles de classe, de nombreuses écoles maliennes, l’aération n’est plus au rendez-vous alors que la promiscuité est partout accentuée par les effectifs pléthoriques.

Il nous revient de bonne source, au demeurant, que l’absence d’électricité s’ajoute de plus en plus aux multiples motifs de débrayages.

Pas du fait des apprenants, mais le plus souvent à l’initiative des enseignants les coupures électriques deviennent un alibi d’ajournement des cours au supérieur.

Mais le phénomène affecte davantage les apprenants des petites classes, qui éprouvent plus de peine à assurer la panoplie d’exercices à domicile.

C’est avec la même difficulté qu’ils s’acquittent du pénible devoir de ponctualité à l’école tous les matins, après une lutte héroïque contre les méchantes piqûres de moustiques toute la nuit.

Les dimensions de la crise énergétique sont manifestent insondables et vont au-delà de l’imaginable.

Source : Le Témoin

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