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Depuis septembre 2023, nous vivons la Dengue, c’est une maladie non contagieuse mais transmissible par le moustique tigre vecteur du Dengue différent de celui du paludisme, plus de 537 cas positifs enregistrés par les services de santé, six (6) cas de décès, un cas d’épidémie à Mopti, dix-huit (18) districts sanitaires sur soixante-cinq (65) dans les cinq régions sont concernés à ce jour », a déclaré le directeur de la direction générale de la santé et de l’hygiène publique, Dr Cheick Amadou Tidiane Traoré, entouré des spécialistes, membres de la commission de coordination de la Dengue. C’était lors de la conférence de presse animée ce mercredi 29 octobre à la direction générale de la santé.
Le directeur national de la DGSHP, a souligné, la maladie de la Dengue est entrain de prendre une proportion inquiétante, un problème de santé publique et épidémiologique au Mali.
A l’en croire, le directeur national de la DGSHP, Cheick Amadou Tidiane Traoré, «cette situation inquiétante impose des mesures, c’est pourquoi, depuis la déclaration de la maladie en septembre 2023, des activités ont été menées, notamment, une communication efficace avec les acteurs des médias pour le changement de comportement des populations car le moustique tigre, vecteur de la maladie est entretenu par nos comportements, la fumigation, l’assainissement de l’environnement, le dépistage et la prise en charge des cas assurés par les services de la santé».
Sur les manifestations cliniques, le Professeur Dabo de l’hôpital du mali a soutenu « la Dengue est une maladie à transmission vectoriel à c’est-à-dire à travers les virus AIDS.
La maladie du Dengue à une ressemblance avec les symptômes du paludisme mais pire, car elle se manifeste par des céphalées, des douleurs articulaires et frontales, fièvres, hémorragie. Après une longue semaine de convalescence, elle prend les formes les plus graves allant jusqu’au dysfonctionnement rénale, hépatite, baisse de tension, vomissement, douleurs abdominales, hémorragie, maux de tête et musculaires, fatigue générale et manque d’appétit ».
Dans la même dynamique, le Pr Soungalo Dao, point chef de services maladie infectieuses à l’hôpital du Point G, s’est appesanti sur le mode de transmission de la maladie du Dengue, qui selon lui, c’est une maladie virale qui se transmet à travers les quatre types de virus appelés les AYDS, une fois le moustique tigre s’abreuve en sang, développe le virus de la maladie après une semaine d’incubation dans l’intestin puis circule après une piqure de moustique chez le patient, ainsi, il développe la maladie dans le corps de l’homme, voila en substance comment se transmet la maladie.
Le professeur a averti sur l’auto médicamentation car elle s’avère mortelle, seul le dépistage permet de guérir de la maladie a-t-il rassuré ».
Le représentant des partenaires techniques et financiers, Abdoulaye Cissé, a rassuré, tous les piliers ont été activés que par rapport à la maladie du Dengue, beaucoup de mesures prises par le département et les partenaires techniques et financiers sont en attente de financement, notamment, la coordination des acteurs sur l’évolution de la situation de la maladie et un plan de communication a été faite avec l’ensemble des communautés.
Les professionnels de la santé s’accordent à rassuré que le Mali est l’un des rares pays ou le système de surveillance sanitaire est le plus performant.
Alassane cissé
ÉchosMédias
