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Traitée par le président nigérian Bola Ahmed Tinubu de un fantôme qui semble destiné à détourner l’attention de la quête mutuelle de démocratie et de bonne gouvernance, l’Alliance des Etats du Sahel est devenue une alternative de la Cédéao.
Créée pour établir une architecture de défense commune et s’engager dans la lutte contre le terrorisme sous toutes ses formes et la criminalité en bande organisée et les rebellions armées dans l’espace, l’Alliance des Etats du Sahel coupe le sommeil à certains dirigeants de la sous-région.

Elle est devenue une alternative, voire la coépouse de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest qui a sanctionné les Etats qui la composent.
Lors de la 64e session ordinaire de la Cédéao, le président en exercice de cette organisation, Bola Ahmed Tinubu a qualifié l’AES de fantôme qui semble destiné à détourner l’attention de la quête mutuelle de démocratie et de bonne gouvernance dans la sous-région.

Pour bon nombre d’observateurs, la Cédéao ne doit pas voir l’AES comme un ennemi ou un fantôme tendance à détourner de la poursuite des rêves collectifs d’intégration de la Cédéao tels qu’énoncés dans nos cadres institutionnels et juridiques, mais plutôt une alliée pour lutter contre le terrorisme dans le Sahel, mais aussi dans le golfe de Guinée en proie au terrorisme.
« La situation sécuritaire au Sahel et dans le golfe de Guinée interpelle tous les Etats de l’Afrique l’Ouest. Je crois que la Cédéao doit s’appuyer sur l’AES pour lutter contre le terrorisme et la criminalité en bande organisée aussi bien qu’au Sahel que dans les pays riverains qui longent le golfe de Guinée qui est aussi une zone stratégique pour le commerce maritime, la sécurité régionale et internationale, menacée par la piraterie, la pêche illicite et les conflits frontaliers », énonce un observateur.
Un autre observateur estime que l’Alliance des Etats du Sahel, c’est pour sauver le Sahel. Et qu’il est temps que la Cédéao sorte de ce carcan imposé par la France pour ses intérêts personnels et égoïstes.
« L’AES, c’est aussi l’avenir des Etats d’Afrique de l’Ouest. La Cédéao doit saisir cette occasion pour intégrer cette alliance pour que notre sous-région puisse contraire une véritable souveraineté et devenir une force politique régionale dans la lutte contre le terrorisme et défendre nos territoires comme l’Otan », analysa cet autre.
Ousmane Mahamane
Source : Mali Tribune

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