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L’estimation du nombre de disparus après le puissant séisme qui a ébranlé le centre du Japon le 1er janvier a été triplée ce 8 janvier pour dépasser le seuil de 300, selon un décompte provisoire qui fait état de 168 morts dans la région.

Une semaine après le tremblement de terre de magnitude 7,5 qui a également fait 565 blessés, 323 personnes sont désormais portées disparues, selon un nouveau bilan des autorités japonaises ce 8 janvier dans l’après-midi. La majorité des personnes dont les proches sont sans nouvelles a été signalée dans la ville de Wajima, l’une des plus durement frappées par la catastrophe, sur la péninsule de Noto, au bord de la mer du Japon. La ville a notamment été le théâtre de graves incendies. Le séisme, suivi de centaines de répliques, a provoqué dans toute la région des milliers de glissements de terrain et l’effondrement de bâtiments et de routes. Il a aussi déclenché un tsunami avec des vagues de plus d’un mètre de hauteur sur la côte de la péninsule de Noto, étroite bande de terre d’une centaine de kilomètres de long. La secousse a été ressentie jusqu’à Tokyo, à 300 kilomètres de distance. «À tout prix empêcher» de nouveaux décès Les milliers de secouristes venus de tout le Japon, qui continuent à explorer les décombres à la recherche de corps, doivent composer ce 8 janvier avec la neige qui s’est abattue sur la région, se déposant en couches de plus de 10 cm par endroits, et des températures ne dépassant pas 4°C. «Pour tous ceux qui attendent de l’aide sous les décombres et pour leurs familles, s’il vous plaît, n’abandonnez pas vos efforts», a enjoint le Premier ministre Fumio Kishida lors d’une réunion ce 8 janvier, cité par la chaîne de télévision FNN. De nouveaux glissements de terrain dus aux précipitations sont à craindre et le verglas devrait encore compliquer la circulation sur les voies endommagées par le séisme, ont prévenu les autorités. Les services de secours poursuivent également leurs efforts pour atteindre plus de 2 000 personnes parfois en situation critique, isolées en raison des routes endommagées par le séisme, et leur acheminer vivres et équipements. Hiroshi Hase, le gouverneur du département d’Ishikawa où se trouve Noto, a souligné auprès de la chaîne de télévision publique NHK qu’il fallait «à tout prix empêcher des décès» parmi les réfugiés de la catastrophe, alors que quelque 29 000 personnes étaient abritées le 7 janvier dans 404 refuges gouvernementaux. «Apporter aux gens le minimum d’aide humanitaire pour qu’ils puissent survivre est un défi», a expliqué Hisayoshi Kondo, à la tête d’une équipe d’assistance médicale dépêchée sur place, sur la chaîne TV Asahi. «Dans les zones isolées, l’approvisionnement en eau et nourriture est encore insuffisant», a-t-il estimé. Situation sanitaire critique Mais à cause de l’accès difficile aux endroits où sont réfugiés les habitants, même «l’envoi de matériel de secours depuis l’ensemble du pays ne résout pas le problème», a commenté ce médecin. Selon le maire de la ville de Wajima, la situation sanitaire est critique dans les refuges. «Les centres d’évacuation sont bondés et les maladies infectieuses comme le norovirus et le Covid font leur apparition», a ainsi mis en garde Shigeru Sakaguchi le 7 janvier lors d’une réunion sur l’aide aux personnes sinistrées, selon le quotidien Asahi.

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Source : RT France

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