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« En raison de la situation sécuritaire de notre chère patrie, le Corema suggère aux autorités de la Transition la suspension des activités politiques et la prise du décret pour l’Etat d’urgence ».

Cette déclaration a été faite le 7 février 2024 par l’honorable Aboubacar Sidick Fomba, porte-parole du Collectif pour la refondation du Mali (Corema).
La conférence était animée par le porte-parole du Corema, Aboubacar Sidick Fomba accompagné par son président Dr. Fousseyni Ouattara et des notabilités de la région qui ont fait leur adhésion et d’autres membres du Corema.

Le Corema a fait des contributions dans l’élimination de la concurrence déloyale après le retrait du Mali de la Cédéao, les contributions pour alimenter la caisse de l’Etat de façon urgente, et les contributions politiques.

Concernant les contributions politiques, l’honorable Aboubacar Sidick Fomba félicite et soutien les autorités de la Transition pour la dénonciation de l’ingérence des autorités Algériennes et le retrait collectif des pays de l’AES de la Cédéao sans délai.

Pour lui, la sortie du Mali de la Cédéao brise l’espoir et l’orgueil de la classe politique malienne à la solde de la chaîne coloniale du maintien de notre pays dans la servitude volontaire et la vassalité à vie.

Le porte-parole du Corema demande aux autorités de la Transition de prendre les mesures nécessaires pour exiger le respect des décisions en lien avec la raison d’Etat et la souveraineté du Mali conformément aux dispositions de la constitution du 22 juillet 2024.

En raison de la situation sécuritaire de notre chère patrie, le Corema suggère aux autorités de la transition la suspension des activités politiques et la prise du décret pour l’Etat d’urgence. S’agissant des contributions pour alimenter la caisse de l’Etat de façon urgente, le Corema énumère 19 points.

Il s’agit la prise diligente des décrets d’application du code minier et son contenu local, l’instauration de la taxe foncière sur les terres battues et non battues, le payement de 40 F CFA par minute sur le cumul annuel de nombre de minutes fourni par les réseaux téléphoniques au Mali, le payement d’un franc Cfa par minute comme effort de guerre au Mali, la déclaration de toutes les entreprises et leurs personnels à l’INPS, la nationalisation de la visite technique et sa décentralisation, attribuer la majorité des actions de la sotelma Malitel à l’Etat et les 49% aux nationaux et maliens établis à l’extérieur…

Parlant des contributions dans l’élimination de la concurrence déloyale après le retrait du Mali de la Cédéao, l’honorable Aboubacar Sidick Fomba a indiqué que le retrait du Mali de la Cédéao crée des opportunités pour débarrasser notre chère patrie des inconvénients qui subsistent en matière du respect des règles d’origine communautaire créant ainsi des situations de concurrence déloyale les difficultés en terme de coûts comparatifs qui concernent les matières premières des mêmes unités industrielles installées dans les deux unions (pays côtiers, pays de hinterland), l’installation d’un certain nombre de sociétés par les multinationales (Tomates, carreaux, lait) au niveau des pays côtiers qui livrent une concurrence déloyale par rapport aux entreprises maliennes.

Et de poursuivre qu’en dehors de l’origine communautaire, cette concurrence déloyale se pratique également à l’intérieur du Mali dans plusieurs domaines avec une particularité ingénieuse dans l’importation de la marque de lait en poudre.

Les pratiques frauduleuses dans l’importation et la distribution du lait en poudre au Mali font perdre à l’Etat plus de 12 milliards par an, a-t-il regretté. Avant de cité les catégories de fraudes.

Il s’agit l’établissement de faits avérés d’utilisation de moyens frauduleux par des opérateurs économiques transitaires avec possibilité d’imposer leur veto sur le prix du lait, la déclaration d’importation de marchandises sous le nom d’importateurs fictifs, la déclaration de transporteurs vers des destinations inconnues, l’Accord de l’équivalent d’exonération sans possession d’exonération sur le lait…

Le Corema demande aux autorités d’accorder les exonérations aux sociétés en règle fiscale vis à vis de l’Etat. Il travaillera dans les jours à venir à offrir la liste des opérateurs économiques impliqués dans ces pratiques aux autorités maliennes par un canal officiel pour arrêter cette hémorragie.

Mahfila Coulibaly

ÉchosMédias

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