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Au Mali, entre 2021 et 2022, le nombre de civils victimes des mines improvisées a presque doublé passant de 119 à 205 victimes. Cette déclaration a été faite par le secrétaire permanent de lutte contre la prolifération des armes légères et de petit calibre, le lieutenant-colonel Adama Diarra.

Dans le cadre de la célébration à la Journée internationale pour la sensibilisation au problème des mines et l’assistance à la lutte antimines 2024, le secrétaire permanent de lutte contre la prolifération des armes légères et de petit calibre, le lieutenant-colonel Adama Diarra a fait un message pour inviter tous les acteurs à une implication sans réserve pour une recherche de solution durable au problème afin de restaurer la paix et la quiétude au sein des populations.

Le thème retenu pour cette année est « Protèger des vies et construire la paix ». Le 4 avril de chaque année, le monde s’unit dans le cadre des efforts de sensibilisation au problème des mines et l’assistance à la lutte anti-mines.

Pour le secrétaire permanent de lutte contre la prolifération des armes légères et de petit calibre, ce thème nous rappelle avec acuité la nécessité de protéger les personnes particulièrement vulnérables et nos actions doivent s’inscrire en droite ligne du respect de ce thème au regard de l’urgence signalée et de l’accroissement du nombre de victimes.

Pour lui, les mines terrestres, les engins improvisés et les restes d’explosifs de guerre constituent une menace directe et croissante pour les populations civiles dans les zones affectées par les conflits et en proie au terrorisme.

Le lieutenant-colonel Adama Diarra, a rappelé qu’au Mali, entre 2021 et 2022, le nombre de civils victimes des mines improvisées a presque doublé passant de 119 à 205 victimes. « De plus, la part des victimes civiles a connu une très forte augmentation passant de 25% du nombre total de victimes à 42% en 2023. Cette augmentation semble liée à l’intensification de la pose des mines EEl ciblant les operations militaires régulières en forte hausse dans les régions centre et nord« , a-t-il souligné.

De 2022 à 2024, notre pays a connu un recul du nombre de civils passant de 205 à 118 victimes. C’est le plus bas nombre de victimes connues depuis 2018, lorsque la menace mines EEl est passée des régions nord au centre densément peuple, a-t-il rappelé.

« Les localités les plus touchées sont dans la région de Mopti à savoir Bankass, Bandiagara, et Djenne avec 86% du nombre total de victimes. Cette baisse est liée à la montée en puissance des forces armées maliennes ainsi l’implication des différents acteurs de la lutte antimines« , a-t-il souligné.

Il faudra renforcer l’importance accordée aux risques des EE en soutenant les acteurs d’éducation aux risques d’engins explosifs ainsi que les acteurs de l’assistance aux victimes pour porter secours et répondre aux besoins de près de 850 000 personnes vulnérables ciblées, a-t-il conclu.

Mahfila COULIBALY

ÉchosMédias

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