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Le comité de pilotage du dialogue inter-malien, à sa tête M. Ousmane Issoufi Maïga a rencontré les centrales syndicales. C’était mercredi 3 avril 2024 au Centre International de Conférence de Bamako (CICB), en présence des Ministres de l’Entrepreneuriat et de la Formation Professionnelle, de L’Éducation Nationale et celui du Travail et de la Fonction Publique ; ainsi que plusieurs syndicats notamment le CMT, CDTM, SDTM et plusieurs autres.
Au cours de son discours introductif, le Président du comité de pilotage du dialogue inter-malien pour la paix. M. Ousmane Issoufi Maïga a rappelé l’objectif du dialogue est d’échanger avec les syndicats sur le processus du dialogue, de s’en approprier du termes de référence, et de formuler des recommandations.
Il s’agissait aussi de recueillir les conseils, propositions et solutions de ces organisations syndicales pour préparer la phase nationale du Dialogue.
Ensuite, il a fait la genèse du processus en cours, et a surtout insisté sur la volonté du Chef de l’État d’associer l’ensemble des Maliens au dialogue afin de résoudre définitivement toutes les crises qui secouent notre pays.
En effet, il a souligné que le Président a aussi informé les syndicats de la date de la tenue du dialogue dans les différentes parties du pays. Du 12 au 13 Avril 2024 le début de la phase communale , toutes les communes du Mali concernées.
Du 20 au 22 Avril , la phase des ambassades, des consulats et au niveau des maliens établis à l’extérieur. Les dispositions seront prises par les gouverneurs pour la bonne démarche des travaux a confié le Président Issoufi.
Toutes fois pour le Président du comité de pilotage, cette rencontre s’inscrit dans la vision du Président de la Transition de ne laisser personne de côté pour ce dialogue. Il précisera par la suite que le comité entend rencontrer l’ensemble des forces vives de la nation, les organisations sociaux professionnels, les partis et regroupements politiques, les associations de la jeunesse ainsi que des femmes.
Pour clore son allocution, le Président Issoufi a salué les représentants des différentes centrales syndicales pour leur présence et compte sur leur accompagnement et leur implication pour la réussite de cette cause nationale, qu’est le dialogue entre tous les Maliens. Aussi, il les a exhorter à partager avec l’ensemble de leurs démembrements et militants les termes de référence du dialogue.
La ministre de l’Entrepreneuriat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Mme Bagayoko Aminata Traoré, a affirmé que les syndicats jouent un grand rôle dans le dialogue, la paix et la réconciliation par leur capacité de mobilisation. Son collègue de l’éducation nationale, Dr Amadou Sy Savané est du même avis, mais estime surtout que le dialogue reste essentiel.
« Il n’y a pas de société paisible sans dialogue», pense simplement le ministre Sy Savané, avant de soutenir que l’école est un espace du donner et du recevoir, mais aussi du dialogue permanent. «Nous devons nous donner la main pour sortir de ce carcan atın de construire notre beau pays», a notifié le ministre de l’éducation nationale.
Pour le ministre du Travail, de la Fonction publique et du Dialogue social, Dr Fassoun Coulibaly, il était nécessaire de recueillir les préoccupations des travailleurs pour faire un front commun afin de restaurer une justice sociale.
Le président du Haut conseil des Maliens de l’extérieur (HCME), Habib Sylla également membre du Comité, estime que le Dialogue inter-Maliens a pour objectif de rassembler nos compatriotes afin qu’ils s’expriment, parlent d’une seule voix autour de leurs préoccupations et se pardonner pour avancer.
Les organisations syndicales sont aussi invitées à s’inscrire dans la dynamique du Dialogue inter-Maliens.
Pour sa part, la secrétaire générale par intérim de la Centrale Démocratique des Travailleurs du Mali (CDTM), Mme Simpara Assitan Keïta, a rappelé que toutes les préoccupations des Maliens ont été évoquées et prises en compte lors des Assises nationales de la refondation (ANR). Pour elle, le Dialogue inter-Maliens est simplement une rencontre de plus.
La syndicaliste prône plus de justice sociale entre les Maliens et propose d’instaurer une journée nationale du pardon et de l’équité.
Après des échanges fructueux, le Président du comité de pilotage du Dialogue inter-maliens, l’ancien Premier ministre, Ousmane Issoufi Maïga, a rappelé ce qui prévaut dans l’organisation de ce processus de dialogue.
« Le chef de l’état nous a instruit de ne négliger personne et à faire appel à tous les Maliens. Il a aussi souhaité que chaque Malien s’exprime et propose des solutions qui nous permettront de sortir de ces crises récurrentes», a-t-il déclaré. Et d’exhorter tous nos compatriotes à participer au processus et apporter leurs observations. Pour lui, le moment est venu de mettre la balle à terre et de se dire toutes les vérités pour avancer.
Rappelons que le comité de pilotage du Dialogue inter-maliens pour la paix et la réconciliation nationale a été initié par le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, lors de son discours à la Nation le 31 décembre 2023. Le comité créé par décret 0053 du 26 janvier 2024 a été officiellement installé le 5 février 2024 par le chef de l’État.
Sa mission première est de préparer les conditions favorables à un dialogue direct entre les Maliens et d’élaborer les TDR de ce processus. Il entend éradiquer l3es racines des conflits communautaires et réconcilier les cœurs et les esprits de tous les Maliens. Afin de tourner la page du passé et avoir des issues favorables au développement endogène et harmonieux de notre pays.
Toutefois, il a rappelé que pour l’organisation du Dialogue inter-Maliens, se tiendront du 13 au 22 avril prochains, les phases communes, régionales mais aussi au niveau des ambassades et du District de Bamako auront lieu entre le 20 et 22 avril prochain.
Aissetou Cissé
ÉchosMédias
