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Le comité de pilotage du dialogue inter-malien pour la paix et la réconciliation nationale a rencontré les présidents et représentants des partis politiques, ainsi que les membres du Conseil National de Transition (CNT). Cela, dans le but de les informer, les remettre les termes de référence et notes techniques, échanger avec eux et recueillir leurs conseils et attentes. C’était jeudi 04 avril 2024 au CICB, en présence du Président dudit comité, l’ancien Premier ministre Ousmane Issoufi Maïga, le Ministre d’État, ministre de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation, le Colonel Abdoulaye Maïga ; les ministres de la Réconciliation, de la Paix et de la Cohésion Nationale, le Colonel-major Ismaël Wagué ; celui de la Refondation de l’État, chargé des Relations avec les Institutions, Pr Ibrahim Ikassa Maïga et la Ministre déléguée chargée des Réformes, Fatoumata Sekou Dicko ; entre autres.

La première rencontre du jour, du comité de pilotage du dialogue inter-maliens a réuni autour du Président Ousmane Issoufi Maïga, le Ministre d’État, ministre de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation, le Colonel Abdoulaye Maïga ; les ministres de la Réconciliation, de la Paix et de la Cohésion Nationale, le Colonel-major Ismaël Wagué; celui de la Refondation de l’État, chargé des Relations avec les Institutions, Ibrahim Ikassa Maïga et la ministre déléguée chargée des Réformes la Ministre déléguée chargée des Reformes politiques et institutionnelles, Mme Fatoumata Sékou Dicko.

Pour la seconde rencontre avec le CNT, le Président dudit comité était entouré par la 5ème Vice-présidente représentant le Président du Conseil National de Transition (CNT), Mme Diarra Racky Talla, les Ministres Ibrahim Ikassa Maïga et Mme Fatoumata Sékou Dicko.


Au cours de son intervention, le Président du comité de pilotage, Ousmane Issoufi Maïga a rappelé que, l’initiative d’un dialogue direct inter-maliens a été prise par le Chef de l’État, lors de son adresse à la nation, le 31 décembre 2023.
Il a souligné que le Chef de l’Etat avait aussi annoncé qu’il mettra en place un organe pour parler du Dialogue inter-maliens. Par la suite, le Président de la transition, Colonel Assimi Goïta a pris un décret instituant le comité de pilotage dudit dialogue, en nommant ses membres par un autre décret pris le 2 février 2024.

Devant les Présidents et représentants des partis politiques et les membres du CNT, le Président du comité de pilotage a indiqué, que la mission de la première phase était de préparer les conditions favorables à ce dialogue sans aucune interférence extérieure.

Il s’agissait pour le comité de pilotage de préparer les termes de référence qui constituent les documents et outils de travail à travers le pays et à l’extérieur dans les lieux de résidence des Maliens de la diaspora.

En effet, il a souligné : « à la fin de la rédaction et des discussions de ces termes de référence, un atelier de validation s’est tenu au Centre international de conférences de Bamako du 26 au 29 février dernier. Et a regroupé, outre les gouverneurs des 19 régions et du District de Bamako, les représentants des 19 régions et du District de Bamako, des Maliens établis à l’extérieur« .

A l’en croire, ces termes de référence validés ont été remis au Président de la Transition le 4 mars dernier.

Il dira qu’ à la suite, le Président de la Transition a encore signé une lettre de mission adressée à sa modeste personne et un décret nommant les membres du comité de pilotage. Cela, en vue de poursuivre les travaux proprement dits dudit dialogue.

Selon lui, c’est cette phase qui a démarré depuis la semaine dernière aussi, dans sa lettre de mission, le Président de la Transition a décliné sa vision pour le Dialogue inter-maliens. « Il s’agit de résoudre les mésententes au sein des communautés et, entre elles ; réparer le tissu social en vue de restaurer l’harmonie et le vivre ensemble ayant toujours caractérisé les sociétés maliennes sans lesquels, le développement et la réalisation du Malikura seraient impossibles», a-t-il avancé.

Toutefois, il estime que ce dialogue vise à éradiquer les racines des conflits communautaires qui ont fragilisé le tissu social et ébranlé le vivre ensemble. Pour ce faire, son comité entend adopter une démarche inclusive et participative pour que les décisions et recommandations puissent refléter les points de vue exprimés et permettre de résoudre définitivement les crises qui ont tant fait souffrir les populations.

Prenant la parole, le Ministre d’État, ministre de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation, Colonel Abdoulaye Maïga a déclaré que ce Dialogue inter-maliens, décidé par le Chef de l’État est sa volonté de laver le linge sale en famille.


De poursuivre que ce dialogue est précédé d’autres initiatives de réconciliation et de paix dans notre pays qui, n’ont pas eu les effets escomptés.


Il a profité pour féliciter le comité de pilotage pour l’initiative de rencontrer l’ensemble des forces vives de la nation, afin de sortir définitivement notre pays du cycle de violence, de haine, d’intolérance est le dialogue inter-Maliens.

Pour clore son intervention, il a appelé les partis politiques à mobiliser leurs militants pour ce rendez-vous, car, le pays a besoin de leurs idées, remarques, observations pour sceller définitivement la paix dans notre pays et sortir de ce cycle de violence.

Prenant la parole, le Président du Parti pour la Renaissance Nationale (PARENA), non moins ancien Ministre des Affaires Etrangères, Tiébilé DRAMÉ a proposé au comité d’aller à la rencontre des ennemis de la paix comme lyad Ag Ghaly, ou le Chef de la Katiba Macina, Amadou Kouffa pour qu’ils déposent leurs armes et reviennent au dialogue.

Aussi, il  a signalé le cas des exilés politiques qui pourraient donner à ce dialogue tout son sens.

Pour Nouhoum Togo, Président du parti l’Union pour la Sauvegarde de la République (USR), le Mali ne saurait se construire sans la justice, car elle constitue le fondement de la nation.

Selon lui, les régions du Nord et du centre ont connu des exactions perpétrées sur les populations civiles. « Les dogons et les peulhs ont toujours cheminé ensemble depuis des temps. Aujourd’hui ces communautés ont été instrumentalisées et on assiste à des guerres fratricides » a-t-il déploré avant d’ajouter que ceux qui ont commis des crimes répondront devant la justice.

Pour lui, la justice doit faire son travail et qu’elle ne soit pas influencée par le gouvernement.


A l’en croire, ce dialogue doit être une occasion de rassembler les maliens, trouver des solutions à leurs problèmes et proposer une bonne distribution de la justice entre les Maliens et que ceux qui sont coupables payent de leurs actes.
Quant à la 5ème Vice-présidente du CNT, Mme Diarra Racky Talla a réitéré le soutien indéfectible et l’accompagnement de l’organe législatif à la décision prise par le chef de l’État d’initier ce dialogue inter-maliens, à travers la démarche inclusive du comité du pilotage.


Aissetou Cissé

ÉchosMédias

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