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La Défense russe a annoncé le 12 avril avoir procédé avec succès au tir d’un missile balistique intercontinental. Le lancement a été effectué depuis le site d’essai de Kapoustine Iar, dans le sud de la Russie.

Le ministère russe de la Défense a annoncé le 12 avril avoir procédé avec succès à un tir d’essai d’un missile balistique intercontinental (ICBM), sans toutefois préciser son type.

Ces engins, au cœur de la dissuasion nucléaire des États, ont une portée dépassant les 5 500 kilomètres et sont conçus pour transporter une ou plusieurs charges nucléaires.

«L’équipage de combat des Forces de missiles stratégiques a lancé avec succès un missile balistique intercontinental depuis un système de missile mobile basé au sol», a annoncé le ministère dans un communiqué publié sur sa chaine Telegram.

Celui-ci précise que le tir a été effectué depuis le cosmodrome de Kapoustine Iar, dédié à l’expérimentation des missiles et situé entre Volgograd et Astrakhan.

Un lancement «réalisé dans le cadre des tests nationaux de systèmes de missiles prometteurs ainsi que de la confirmation de la stabilité des missiles en service» a ajouté le ministère.

Celui-ci s’est félicité que toutes les tâches assignées lors de cet essai avaient été «entièrement remplies», déclarant que les résultats obtenus «confirment la grande fiabilité des missiles russes pour assurer la sécurité stratégique» du pays.

L’atome : arme d’ultime recours La Russie annonce régulièrement procéder à des tirs de missiles intercontinentaux ainsi qu’à des exercices de ses forces de dissuasion nucléaire.

Des manœuvres qui, dans le contexte des tensions entre Moscou et les chancelleries occidentales, trouvent un écho dans les médias américains et européens, où les risques d’un éventuel conflit nucléaire avec la Russie sont fréquemment mis en avant.

Mi-mars, lors d’un entretien accordé à Rossia-1, Vladimir Poutine avait répété que la doctrine militaire russe ne prévoyait le recours à l’arme nucléaire que si l’existence de la Russie était menacée ou en cas «d’atteinte à la souveraineté de l’État et à notre indépendance».

Si par leurs capacités les ICBM cristallisent les craintes, à l’instar du Sarmat russe ou du Minuteman américain, ils ne sont pas les seuls engins capables de délivrer une frappe nucléaire.

Au-delà des missiles balistiques tactiques, plus petits et à la portée limitée, mais dont le déploiement est également suivi à la trace, le missile hypersonique russe Kinjal ou encore le missile de croisière américain Tomahawk – bien plus mobiles et d’une portée de plusieurs milliers de kilomètres – ont également été conçus pour être des vecteurs nucléaires.

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Source : RT en français:

 

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