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Dans la mouvance du Dialogue inter-maliens pour la paix et la réconciliation nationale (DIM), qui a pour objectif de créer les conditions nécessaires pour que chaque malienne et chaque malien puisse s’épanouir dans un environnement de confiance retrouvée, Al hadj Alhassane Ag Mehdi, président du Conseil supérieur des IMITICHA et Point focal de la Coordination régionale des légitimités traditionnelles de la région de Gao auprès des autorités nationales propose des pistes de réflexion pour la réussite du Dialogue inter-Maliens.


Le président du Conseil supérieur des IMITICHA, Alhadj Alhassane Ag Mehdi, a indiqué que le dialogue, par essence, suppose la présence de deux ou plusieurs camps entre lesquels existent ou persistent des malentendus, des incompréhensions voire même des conflits. Et d’ajouter que la finalité de tout dialogue est de trouver un terrain d’entente, des compromis et des mécanismes pour éteindre les conflits et placer le pays sur la voie de la paix, de la sécurité, de la cohésion nationale et du vivre ensemble harmonieux.

Pour le Point focal de la Coordination régionale des légitimités traditionnelles de la région de Gao auprès des autorités nationales, notre pays, le Mali, a une longue tradition de dialogue et a toujours su trouver les compromis nécessaires et inventé les mécanismes endogènes de gestion de la confidentialité à tous les niveaux.

Concernant les pré-requis du bon dialogue, il a cité la volonté politique affirmée et affichée, la présence des représentants des parties en « conflit », la sincérité et la vérité, la participation de tous les segments de la société au dialogue… M. Alhassane Ag Mehdi a précisé que tout dialogue a nécessairement besoin de facilitateurs, de réconciliateurs, de médiateurs endogènes ou externes au pays. “Nous avons fait le choix d’un dialogue inter-Maliens mais on pourra difficilement faire l’économie de facilitateurs maliens.

Il s’agira de trouver des maliennes et des maliens connus et reconnus pour leur patriotisme, leur sagesse, leur attachement à un Mali un et indivisible et qui sont pétris des valeurs fondatrices de notre nation”, a-t-il souligné.

Et de poursuivre que ces facilitateurs doivent maîtriser les ressorts éthiques et moraux, historiques et culturels sécrétés tout au long de l’histoire de notre nation. “Le DIM doit sortir des sentiers battus tant sa forme que dans sa conduite.

Il doit adopter des approches novatrices tout en capitalisant les acquis des fora antérieurs (Conférence d’entente nationale, Dialogue national inclusif, Assises nationales de la refondation)”, a-t-il déclaré.

Il a invité l’Etat a être partie prenante au dialogue à tous les niveaux et sa position doit être clairement expliquée aux différents acteurs au dialogue.

Mahfila Coulibaly

ÉchosMédias

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