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Le Ministre des Affaires Etrangères et des Maliens de l’Extérieur, Mossa Ag Attaher a présidé la cérémonie d’ouverture de la Journée de l’Intégration africaine organisée par l’Université African Business School (ABS), en partenariat avec le département de tutelle.

C’était le samedi 4 mai 2024, au CICB, en présence de la Directrice générale de l’université ABS, Mme Sokhna Mariama Thiam ; des Ambassadeurs  et représentants des missions diplomatiquetiques ; du Gouverneur du District de Bamako, Abdoulaye Coulibaly, le représentant de la Maire de la Commune 3 ; les délégations des communautés africaines locales ; entre autres.


La Directrice générale de l’université African Business School (ABS), Mme Sokhna Mariama Thiam a rappelé que cette journée n’est pas seulement une célébration, elle est un point de départ pour des initiatives futures, également le symbole éclatant de notre engagement à bâtir un continent uni, prospère et pacifique. 


«Aujourd’hui, nous faisons un grand pas en avant vers l’avenir, un avenir où l’unité, la diversité et la solidarité africaine brillent de mille feux. Nous sommes réunis ici pour célébrer la grandeur de notre continent, pour honorer nos racines communes et pour embrasser la richesse infinie de nos cultures», a-t- elle souligné.

Elle estime que, cet événement est une occasion unique de célébrer nos richesses culturelles, traditionnelles et linguistiques. Egalement, une opportunité de reconnaître et de valoriser la contribution de chaque pays africain à notre patrimoine commun.

Pour le Ministre des Affaires Etrangères et des Maliens de l’Extérieur, Mossa Ag Attaher l’intégration africaine, cette journée est une continuité de la conférence préparatoire du 20 avril dernier, portant sur le thème : « Le rôle de la Culture dans la promotion de l’intégration Africaine ».

Une occasion pour lui de saluer le partenariat entre son département et l’université ABS, autour de ces deux belles initiatives au service de la culture et de l’intégration africaine.

Selon lui l’Afrique, malgré ses immenses ressources naturelles et humaines demeure confrontée à des défis majeurs, notamment : comment se départir des clichés de «pauvreté», de «sous-développement» et engager des actions robustes pour faire de l’Afrique, un continent envié sur la scène internationale.

L’intégration africaine consiste à renforcer la coopération et la solidarité entre les pays africains, à promouvoir la libre circulation des personnes, des biens et des services, à harmoniser les politiques économiques et à créer un marché commun.

Il a déclaré qu’elle est un projet de longue date, avec la création de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA), aujourd’hui Union africaine (UA), la création de communautés économiques régionales, telles que la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), le Marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA) et la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC). Cependant, beaucoup reste à faire pour réaliser pleinement l’intégration africaine.

Pour réaliser pleinement l’intégration africaine  «nous devons surmonter certains obstacles, notamment les barrières commerciales, les conflits politiques et l’insuffisance des infrastructures. Dans cette dynamique, un accent particulier doit être mis sur la promotion de l’intégration culturelle et sociale, les échanges entre les peuples et la valorisation de notre diversité culturelle».

De piursuivre que, le Mali, chantre de l’intégration africaine est résolument engagé dans la promotion de cette intégration. A cet effet, le pays a développé plusieurs initiatives pour encourager la coopération régionale et renforcer les liens entre les pays africains. D’ailleurs, dans toutes les Constitutions, il a consacré «…l’abandon partiel ou total de souveraineté en vue de réaliser l’unité africaine».

C’est dans cette perspective qu’il a ratifié de nombreux traités et accords régionaux, tels que le Traité instituant l’Union africaine (UA), le Traité instituant la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO)et le Protocole sur la libre circulation des personnes et le droit de résidence et d’établissement.

Il a également mis en place des Politiques publiques en matière d’Intégration Africaine et des programmes nationaux pour promouvoir l’intégration régionale. Et a élaboré et adopté un Plan d’action national pour la mise en œuvre de l’Agenda 2063 de l’Union africaine.

Dans la même lancée, il dira que la Charte de création de la dernière-née des organisations d’intégration, l’Alliance des Etats du Sahel (AES) est signé le 16 septembre 2023. Cela, en vue de renforcer la coopération et l’intégration dans la région du Sahel, confrontée à de nombreux défis en matière de sécurité, de développement économique et de changement climatique.

L’un de ses principaux objectifs est de renforcer la sécurité dans la région du Sahel. Les trois pays membres de l’AES ont mis en place une force conjointe pour lutter contre le terrorisme, la criminalité transfrontalière et le trafic de drogue.
Cependant, l’AES ne se limite pas à la sécurité. Elle vise également à renforcer la coopération et l’intégration dans les domaines économique, social et environnemental.

A l’en croire, l’intégration africaine étant une responsabilité collective, elle nécessite l’engagement de tous les acteurs, notamment les gouvernements, les organisations régionales, la société civile et le secteur privé.  «C’est pourquoi nous devons investir dans l’éducation et la formation de notre jeunesse, afin de lui donner les compétences et les connaissances nécessaires pour relever les défis de l’intégration africaine» , a-t-il estimé.


A cet effet, il a salué la présente initiative de l’université ABS, qui cadre parfaitement avec leur vision d’une meilleure appropriation des questions d’intégration africaine par la jeunesse.

Pour clore son discours, il s’est dit convaincu que l’intégration africaine est la voie à suivre pour réaliser notre plein potentiel en tant que continent et qu’en unissant nos forces, nous pouvons surmonter les défis auxquels nous sommes confrontés et créer un avenir meilleur pour les générations futures. L’édition 2024, de la journée de l’intégration africaine célébrée par l’université ABS a été marqué par la prestation artistique des communautés africaines vivant au Mali et une visite de stands ont marqué les temps forts.


Aissetou Cissé

ÉchosMédias

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