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Comme s’il s’agissait du premier cas de migration clandestine en Algérie, le président Abdelmadjid Tebboune a donné instruction à la Direction Générale de la sécurité Intérieure pour enquêter sur les conditions dans lesquelles s’est déroulée l’exfiltration d’un jeune algérien qui avait déjoué la vigilance des services de sécurité pour aller se loger dans le train d’atterrissage d’un avion de la compagnie nationale aérienne.

Jeudi 28 décembre 2023, entre 10h30 et 11h00 à l’aéroport de Paris-Orly, lors de « vérifications techniques » de l’appareil qui venait d’arriver d’Oran, la capitale de l’ouest algérien, les agents chargés de la mission de vérifications ont découvert un jeune homme en « hypothermie sévère », rapporte l’AFP qui cite une source proche du dossier, confirmant que l’homme, qui a été « transporté en milieu hospitalier par les sapeurs-pompiers ». Il s’agit d’un âgé entre 20 et 30 ans et sans papiers d’identité. Il a été « transporté en milieu hospitalier par les sapeurs-pompiers » et n’était « pas décédé ».
Il ne s’agit pas du premier cas d’un algérien ayant pris le risque de voyager caché dans un train d’atterrissage d’un avion ou dans une soute à bagages.

Le 04 juin 2022, le personnel technique de la compagnie aérienne Air Algérie à l’aéroport international d’Alger ont découvert deux cadavres, dans la soute d’un avion d’Air Algérie. Les deux personnes sont des migrants clandestins, qui ont essayé de passer les frontières internationales illégalement en direction d’un pays étranger. L’avion effectuait un vol Alger-Barcelone vendredi, mais ce n’est qu’au retour en Algérie, que les employés de la compagnie aérienne ont découvert les deux corps sans vie.
Les deux jeunes défunts seraient morts étouffés par suffocation par le manque d’air et surtout de froid dans la soute à bagages. Pour l’instant, l’identité des deux corps n’a pas été révélée.
Le 9 mars 2022, un autre jeune clandestin algérien avait traversé les frontières pour la France à l’intérieur de la soute à bagages d’un avion d’Air Algérie.
Partant de Constantine depuis l’aéroport Mohamed Boudiaf, le jeune homme a été découvert à l’aéroport Roissy Charles de Gaulle.
Prénommé Aymen et âgé de 16 ans, le jeune clandestin avait risqué sa vie pour arriver en France et a été retrouvé dans des conditions désastreuses. Il a été pris en charge par une équipe médicale de l’aéroport, soigné puis renvoyé vers l’Algérie quelques jours plus tard.
Evidemment, il est inutile de revenir sur les milliers de cas de joins et moins jeunes, hommes et femmes qui traversent la méditerranée au péril de leur vie à bord d’embarcations d’infortune pour échouer sur la rive nord en Italie ou surtout en Espagne.
Jamais, les autorités algériennes n’avaient réagi à ces cas de migration clandestine. Bien au contraire, elles ont toujours refusé de leur octroyer des documents de voyager permettant leur rapatriement même lorsque ce sont ces migrants qui expriment le désir de retourner au pays.
Grand fut l’étonnement des Algériens de voir le plus haut responsable de l’Etat réagir et charger la Direction générale de la sécurité Intérieure (DGSI), dont la mission essentielle est le contre-espionnage, de mener une enquête sur cette affaire.
Une enquête qui a vite fait clouer au pilori 17 fonctionnaires de la police nationale, selon un communiqué de la présidence de la République. 7 de la police des frontières, le commissaire chef de la 2ème brigade de la police des frontières de l’aéroport d’Oran, le commissaire chargé de la sécurité de l’aéroport d’Oran, un mécanicien de la compagnie Air Algérie, le directeur technique de la même compagnie, le directeur de l’aéroport d’Oran et le directeur régional de l’entreprise nationale de la gestion des aéroports. Le communiqué indique que d’autres responsables au niveau central et régional de la Direction Générale de la Sûreté Nationale (police nationale) seront sanctionnés.
Au niveau de la DGSN on sent le coup fourré. C’est le patron de la police nationale Zineddine Farid Bencheikh qui est visé. C’est ce que laisse supposer la fin du communiqué de la présidence. Sinon, rien ne justifie pareilles sanctions qui touchent des fonctionnaires qui n’ont absolument rien à voir avec les vérifications d’usages des aéronefs. Des fonctionnaires dont les bureaux sont bien loin du tarmac et pour certains de l’aéroport. Attendons pour voir.
………..lire l’article sur Atalayar
Source : Atalayar

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