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Les autorités de la transition ont annoncé hier, la fin avec effet immédiat de l’accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger. C’est le ministre d’État, porte-parole du gouvernement, Colonel Abdoulaye Maïga qui a lu le communiqué à la télévision nationale.

Cette décision du gouvernement intervient alors que la mise en œuvre de l’accord était en panne depuis des mois et les hostilités entre l’armée et des groupes signataires ont repris

Plusieurs raisons ont été évoquées par le ministre porte-parole du gouvernement col. Abdoulaye Maiga. On peut retenir le changement de posture de certains groupes signataires, l’incapacité de la médiation internationale à assurer les obligations incombant aux groupes signataires malgré les plaintes de la transition. Le gouvernement de la transition cite aussi les actes d’hostilité et d’instrumentalisation de la part des autorités algériennes. Pour le moment aucun parti politique important n’a encore officiellement donné un avis contraire à cette décision.

Mais du côté de la société civile, beaucoup d’organisations saluent la décision du gouvernement.

La Coordination des Associations et Regroupements de la Société Civile Carsoc est l’une des premières organisations de la société civile à dénoncer cet accord signé entre l’État et les groupes armés.

« S’agissant de cet accord, le Mali a été trahi et cela est clair à tous les niveaux, nous avons réagi, nous avons dénoncé , et nous l’avons crié à qui veut l’entendre. Nous saluons cette décision du gouvernement car on revient à cette étape essentielle de la souveraineté » a déclaré son président AdamaTraoré. Il affirme que son organisation prévoit même une grande marche pour célébrer la nouvelle.

Un accord signé sous la contrainte

Le front Uni pour la sauvegarde de l’intégrité du Mali ne dira pas le contraire. Son président Cheick Oumar Sidibé rétorque qu’il fallait prendre la décision plutôt. « Les accords ont été signés au moment ou les autorités d’alors avaient le couteau sous la gorge , donc elles ont faibli devant les desideratas d’une certaine communauté internationale et à cela les caprices des bandits armés. Ces accords, on devait juste faire autre que les jeter à la poubelle », déplore t-il.

Le mouvement de l’inclusivité et leurs alliés ont réagi à travers un communiqué en félicitant les autorités de la transition.

Possible refroidissement des relations Mali-Algérie

Les autorités algériennes dans un communiqué, regrettent la décision des autorités du Mali. Elles affirment qu’elles n’ont failli à travailler à la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation.

L’universitaire Pierre Claver Bakoroba Traoré affirme que cette décision du gouvernement n’aura aucune répercussion sur le plan sécuritaire. Selon, il faut s’attendre seulement à un coup de froid dans les relations diplomatiques entre le Mali et l’Algérie. Selon l’enseignant le « dialogue direct inter-malien » proposé par le Président de la transition pourrait être la meilleure alternative pour le retour de la paix et la stabilité au Mali.

Source : Studio tamani

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