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La semaine dernière, comme il a l’habitude de se prononcer sur les grandes décisions politiques du pays, l’ancien premier ministre malien, Moussa Mara a exprimé sa position sur le retrait du Mali, Burkina Faso et Niger (Etats de l’AES) de la CEDEAO.

II persiste et signe que nos Etats ne doivent pas se séparer de la CEDEAO, arguant que c’est la voie de réaliser l’unité africaine, les Etats Unis d’Afrique.

Il ne fait pas cas de la création de l’AES pensant que cette décision a été prise par les autorités à l’insu du peuple.Rappelons que depuis le putsch de 2012 et les prises de position de la CEDEAO sur notre pays, les maliens n’avaient plus confiance à cette organisation sous régionale. Ainsi, suite au coup d’Etat de 2020, la CEDEAO a suspendu notre pays de toutes ses instances avec des mesures draconiennes tendant à ruiner notre pays pour forcer les autorités de la transition à se plier aux exigences de la communauté internationale. Avec le temps et les circonstances, le Burkina Faso, la Guinée Conakry et le Niger se sont retrouvés dans le même bateau que le Mali.

De fil en aiguille, les trois pays à savoir le Burkina Faso, le Mali et le Niger qui ont les mêmes objectifs, la lutte contre l’insécurité au Sahel, se sont regroupés. Toute chose qui a conduit au divorce entre la CEDEAO et ces trois pays. Mais, l’ancien premier ministre pense autrement même si les Etats de l’AES ont pris un chemin de non- retour.Déclaration de Moussa Mara Je ne crois pas, je ne souhaite pas, je n’envisage pas la séparation entre le Mali, le Burkina, le Niger et la CEDEAO. Contrairement à ce que beaucoup d’autres pensent, je crois que cette décision n’est pas irréversible, n’est pas inéluctable. Je ne veux pas le croire, parce que j’estime que la désintégration est le contraire de la marche vers le panafricanisme, vers l’unité africaine. Il faut noter que l’union africaine a retenu, dans le cadre de son agenda 2063, qui engage l’ensemble du continent, que la réalisation des Etats Unis d’Afrique se fera en deux étapes. Première étape, c’est la réalisation de l’unité entre les cinq (05) régions.

Il se trouve qu’en Afrique de l’ouest, la structure qui est retenue pour réaliser cette unité, c’est la CEDEAO. Donc, se retirer de la CEDEAO, ce n’est pas seulement se retirer de la CEDEAO, c’est de prendre le chemin inverse à l’unité Africaine, aux Etats Unis d’Afrique. Alors que le Mali, le Niger et le Burkina Faso, même les autorités de ces pays parlent de panafricanisme. J’estime simplement qu’il y a des désaccords, il y a des divergences, mais les désaccords et les divergences doivent pouvoir être résolus par des discussions.

A ce titre, la CEDEAO a ouvert la porte en disant qu’elle est disponible à discuter. Et même l’Union Africaine a exprimé sa disponibilité à accompagner y les Il rait l’Afrique à 3%. Et imaginez-vous encore des pays de l’Afrique de l’ouest dans cela. Donc, il ne faudrait pas que nous nous dispersions. Au contraire, besoin de se mettre ensemble, pas seulement en Afrique de l’ouest, mais en Afrique C’est pourquoi je ne crois je ne souhaite pas, je n’envisage pas la séparation. séparation entre le Mali Niger, le Burkina Faso CEDEAO. C’est pourquoi, je ferai tout ce qui est à mon pouvoir de parler humblement avec nos autorités et convaincre à choisir la mar de l’histoire..En effet, M. Mara est de son rôle comme tout ma soucieux de l’avenir du pa demander aux autorités c arrondir les angles pour éviter une séparation entre l’organisation sous régionale. Fa le rappeler que depuis les premières heures de l’indépendance, notre pays était pour ceux qui prônaient l’unité panafricaine. D’ailleurs, il a été des fondateurs de CEDEAO et l’union africaine. Pour preuve notre l’hymne nationale atteste.

Dado Cam

Source : L’Annonceur

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