0 0
Read Time:4 Minute, 19 Second

Le Ministre de la Jeunesse et des Sports, Chargé de l’Instruction Civique et de la Construction Citoyenne, Abdoul Kassim Fomba a présidé la cérémonie de lancement de la formation d’une cohorte de cent vingt-cinq filles (125) dans les domaines de la santé de la reproduction, du changement de comportements positifs ainsi que les activités visant l’insertion socio-économique des apprenantes.

C’était jeudi 25 avril 2024, au Centre des Jeunes de Sogoniko, en présence de la Représentante adjointe de l’UNFPA Mali, Anandita PHILIPOSE  ; le Maire de la Commune 6 du District de Bamako ; le Coordonnateur des Chefs de quartiers de la Commune 6 du District de Bamako, M. Seydou Sangaré ; entre autres.


Au cours de son allocution, la Représentante de l’UNFPA au Mali, Arnandita PHILIPOSE a rappelé que le lancement de la phase 2 de la formation de 125 filles dénommée «Promotion Abdoul Kassim FOMBA», dans les Espaces Sûrs a pour objectif de renforcer l’accès à l’éducation et aux services en matière de santé sexuelle et reproductive pour les adolescentes et les jeunes filles.

Aussi, il vise également à promouvoir l’abandon des violences basées sur le genre (VBG) et à contribuer à la réduction de la morbi-mortalité maternelle au Mali et au Niger.


A l’en croire, selon l’Enquête  Démographique et de Santé (EDHS) de 2018, le taux de pauvreté des jeunes âgés de 15 à 24 ans est de 48,2%. Ce taux est encore plus élevé chez les jeunes filles, avec 52,7% ; le taux de chômage des jeunes est de 31,2%, selon l’Enquête Nationale sur l’Emploi et la Formation Professionnelle (ANEFP) de 2018. Ce taux est également plus élevé chez les jeunes filles, avec 37,5%.


Par ailleurs 35,3% des filles âgées de 15 à 19 ans sont déjà mariées ou en union libre, selon l’EDHS de 2018 et le taux de mutilations génitales féminines: 68,9% des femmes âgées de 15 à 49 ans ont subi des mutilations génitales féminines.

Pour elle, ces défis constituent des obstacles majeurs à leur épanouissement personnel et à leur participation à la vie sociale et économique du pays.

Pour sa part, le Ministre de la Jeunesse et des Sports, Chargé de l’Instruction Civique et de la Construction Citoyenne, Abdoul Kassim Fomba  dans son discours d’ouverture a rappelé que, les espaces sûrs sont des lieux de formations initiés par le Centre Jeunes de Sogoniko à travers le département en vue de renforcer les capacités professionnelles et citoyennes des jeunes filles.


Il dira que, la phase pilote de ce projet de formation a été mise en place en janvier 2021, au sein du Centre Jeunes de Sogoniko.

Selon lui, une première cohorte de 25 jeunes filles, a suivi pendant 6 mois, les modules de formation sur la santé de la Reproduction. Les apprenantes, au cours des trois (03) derniers mois de leurs cursus, ont également bénéficié d’une initiation sur les modules relatifs à la création et à la gestion des activités génératrices de revenus, à savoir la savonnerie et la coiffure.

La sortie de cette première cohorte est intervenue en juin 2021.

Ainsi, compte tenu du succès de la phase pilote et afin d’autonomiser davantage de jeunes filles, cinquante nouvelles apprenantes, soit deux (02) cohortes de 25 filles ont été recrutées et encadrées pendant la période allant du 1er Juillet au 31 Décembre 2021 et 250 filles déscolarisées et non scolarisées à Bamako et à Ménaka ont suivi le même processus en 2023 avec une gamme large d’activité d’insertion économique en savonnerie et décoration, pâtisserie, maquillage et coiffure, tatouage et henné.

En effet, courant ce 2ème trimestre 2024, une cohorte de cent vingt-cinq filles (125), totalisant ainsi 450 jeunes filles, entameront leur apprentissage dans les domaines de la santé de la reproduction, du changement de comportements positifs ainsi que les activités visant l’insertion socio-économique des apprenantes.

Elles commenceront les formations dans plusieurs corps de métier, notamment :«pour la rive droite : 44 filles pour le maquillage, 34 pour la pâtisserie, 02 pour la savonnerie, et 20 pour le tatouage et le henné ; pour la rive gauche : 08 filles pour la Pâtisserie, 12 pour le salon, 05 pour le tatouage et henné».

Selon lui, la mise en œuvre des activités consignées dans le Plan de Travail Annuel précisément au niveau du «Produit 3», dont le département de la jeunesse assure le lead, l’offre l’opportunité  d’exprimer sa gratitude pour l’engagement et la contribution de l’UNFPA, dans la réalisation des objectifs communs que nous nous sommes fixés dans le cadre de ce partenariat.

Pour clore son discours, il a félicité et rendu un hommage mérité à l’endroit du Coordinateur National, non moins responsable du «Réseau des radios voix des jeunes», M. Sidiham Ould BAYDARI, les initiateurs et les partenaires de ces différentes sessions de formation pour leur engagement et a invité les bénéficiaires à participer de façon assidue aux différentes formations.
La remise d’un « Ciwara  » au Ministre Fomba et une photo de famille ont marqué les temps forts de la cérémonie dudit lancement.


Aissetou Cissé

ÉchosMédias

Happy
Happy
0 %
Sad
Sad
0 %
Excited
Excited
0 %
Sleepy
Sleepy
0 %
Angry
Angry
0 %
Surprise
Surprise
0 %
Previous post Pourquoi l’Occident veut-il désespérément que l’Inde participe au sommet sur l’Ukraine rejeté par la Russie ?
Next post La Russie a beaucoup fait pour aider le Mali à « couper le cordon » avec le colonisateur

Average Rating

5 Star
0%
4 Star
0%
3 Star
0%
2 Star
0%
1 Star
0%

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *