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Ce mardi 30 janvier au Parlement européen, la France va défendre sa candidature pour accueillir une autorité européenne de lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme à Paris. Huit autres villes sont en lice.
Vers une autorité européenne de lutte contre le terrorisme… dans l’Hexagone ? C’est en tout cas ce que souhaite l’exécutif. Ce mardi 30 janvier au Parlement européen, la France va en effet défendre sa candidature pour accueillir une autorité européenne de lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme (AMLA) à Paris.
Conduite par le ministre de l’Économie Bruno Le Maire, la délégation française sera auditionnée en fin d’après-midi à Bruxelles, en présence notamment du directeur du service français anti-blanchiment (Tracfin) Guillaume Valette-Valla, ainsi que du nouveau directeur général du Trésor, Bertrand Dumont.

SYNERGIE AVEC LES AUTRES AGENCES
Pour défendre sa candidature, la France compte notamment sur son plan national de lutte contre le blanchiment, qui est conforme « aux meilleurs standards mondiaux » et produit d’excellents résultats, selon une source au ministère des Finances interrogée par l’AFP. Parmi ses atouts, Paris met aussi en avant les potentielles synergies entre cette nouvelle autorité et les autres agences basées dans la capitale, telles que le Groupe d’action financière (GAFI), organisme chargé déjà de lutter contre le blanchiment et le financement du terrorisme, l’Autorité européenne des marchés financiers (AEMF), l’Autorité bancaire européenne (ABE) ou encore l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques).
« La France a construit de longue date une expertise clef en matière de lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme. Nous voulons franchir une nouvelle étape en créant une véritable communauté européenne », développe Bruno Le Maire sur un site de l’État dédié à la candidature française.

« Nous avons donc fait de l’obtention d’un accord sur le règlement instituant l’AMLA une priorité de la présidence française du Conseil de l’UE », ajoute encore le locataire de Bercy, qui assure que l’autorité européenne pourra « bénéficier d’un projet d’implantation » que Paris soutiendra « financièrement, dans une région particulièrement attractive en matière de compétences, de cadre de vie et d’infrastructures ». Huit autres villes sont candidates face à la France, notamment Bruxelles, Francfort, Dublin, Madrid ou encore Rome.

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Source : Marianne

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