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Des ministres de l’Alliance des Etats du Sahel( AES), le Burkina Faso, le Mali et le Niger, se sont réunis, hier jeudi 15 février 2024, à Ouagadougou. L’ordre du jour a porté sur la révision de la Charte de l’AES et l’élaboration du Traité portant sur la Confédération des États du Sahel. Cette réunion interministérielle élargie se tient en prélude au sommet des Chefs d’Etat de l’Alliance des Etats du Sahel, selon le colonel Abdoulaye Maïga, ministre de l’Administration territoriale du Mali et chef de la délégation malienne qui a fait le déplacement à Ouagadougou avec six autres ministres, dont le ministre des Affaires étrangères Abdoulaye Diop.

Des ministres de l’Alliance des États du sahel (AES) ont tenu une réunion, le jeudi 15 février 2024 au ministère chargé des Affaires étrangères du Burkina Faso. Objectif : réviser la Charte de l’AES et élaborer le traité portant sur la Confédération des États du Sahel.

La rencontre était présidée par le Général Kassoum Coulibaly, ministre de la Défense du Burkina Faso ; le Colonel Abdoulaye Maïga, ministre de l’Administration territoriale du Mali et le Général Salifou Mody, ministre de la Défense du Niger.

Dans son allocution, le Général Salifou Mody a ideclaré que cette rencontre va servir de cadre pour réviser la Charte de l’AES et élaborer le Traité portant création de la Confédération des États de l’AES. La révision de la Charte de l’AES va favoriser la mise en place d’une architecture institutionnelle avec notamment la création de comités nationaux de l’AES. « Ce mécanisme permettra à notre Alliance et à la Confédération de fonctionner au grand bonheur des populations du Liptako-Gourma », a expliqué le ministre nigérien.

Pour sa part, le Colonel Abdoulaye Maïga a souligné la nécessité d’organiser la communication de l’AES, y compris à travers la définition d’une stratégie de communication, la sélection de la charte graphique ainsi que le logo de l’AES. « Dans le même registre, la coordination de l’Information et de la communication, ainsi que la mise en place de dispositifs de surveillance, de riposte et d’anticipation face aux nouveaux médias sont des éléments importants à intégrer dans notre stratégie de communication », a-t-il dit.

Selon le ministre malien, vu le rôle central des médias, il est envisagé de renforcer leur cadre de concertation et opérationnel pour un partage efficient de l’information et une coordination accrue.

Quant au Général Kassoum Coulibaly, il a remercié les hauts fonctionnaires qui ont travaillé du 12 au 14 février 2024 à Ouagadougou, afin de fournir les documents pour faciliter la délibération des travaux du jour.

Les trois chefs de délégation ont saisi l’occasion pour rappeler le retrait de leurs États de la CEDEAO qui, selon eux, s’est détournée de son objectif principal d’être au service des peuples, surtout dans ce contexte sécuritaire difficile pour les États de l’AES. Ils jugent que cette décision offre aux trois États une opportunité de parvenir à une intégration réelle.

« Notre décision de retrait est irréversible et il est plus que nécessaire pour la CEDEAO de comprendre que ni les leçons données, ni le diktat, ni les menaces voilées, ni les intimidations, ni les diversions, ni les tentatives de déstabilisation de tout ordre ne sauraient nous détourner de nos objectifs communs de vaincre le terrorisme, mettre nos pays sur les sentiers du développement et exercer notre pleine souveraineté sur tous les plans », selon le général Kassoum Coulibaly.

M. K. Diakité

Source : Le Républicain

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