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La Cellule sectorielle de lutte contre le Sida, la Tuberculose et les Hépatites virales (CSLS-TBH) en collaboration avec le Programme alimentaire mondial (PAM) a organisé, mercredi, l’atelier de capitalisation de la 3e phase du projet d’assistance alimentaire et nutritionnelle aux personnes vivant avec le VIH pour la création d’activités génératrices de revenus. C’était sous l’égide de Dr Madina Konaté, coordinatrice nationale de (CSLS-TBH).

Organisé par la Cellule sectorielle de lutte contre le Sida, la Tuberculose et les Hépatites virales stratégique (CSLS-TBH) en collaboration avec le Programme alimentaire mondial (PAM), l’atelier de capitalisation de la 3e phase du projet d’assistance alimentaire et nutritionnelle aux personnes vivant avec le VIH pour la création d’activités génératrices de revenus vise à : Identifier les succès et les défis rencontrés lors de sa mise en œuvre, Apprécier l’effet d’assistance alimentaire aux bénéficiaires et la perception de l’utilisation du cash à la place des vivres, Apprécier le monitoring post formation des agents et enfin tirer les leçons apprises de la mise en œuvre des recommandations pour l’amélioration des assistances futures.

Selon Dr Madina Konaté, coordinatrice nationale de la CSLS-TBH, la 3e phase du projet a vu l’introduction des coupons alimentaires et les activités génératrices de revenus pour plus de bénéficiaires dans l’optique de réduire leur vulnérabilité et surtout de contribuer au renforcement de leur sécurité alimentaire et nutritionnelle.  Ce geste louable a contribué à l’amélioration des conditions de vie des personnes vivant avec le VIH et des patients atteints de la tuberculose vulnérables à travers la lutte contre la malnutrition et à la réduction de certaines vulnérabilités des ménages ciblés dans un contexte de précarité.

« Au-delà de l’importance de ces appuis divers, le projet a contribué efficacement au maintien des patients au soin dans les sites de prise en charge du VIH et de la tuberculose ainsi que le renforcement de leur estime de soi », a rappelé Mme Mariam Touré, présidente du Réseau des Associations maliennes des personnes vivant avec le VIH (RMAP+).  Compte tenu des résultats engrangés par le projet, elle a souhaité que l’initiative précieuse soit perpétuée et dupliquée dans les autres régions afin de réduire la vulnérabilité de ses pairs et leurs ménages.

Le PAM dans le cadre de la mise en œuvre de son plan stratégique 2020-2024 met un accent particulier à l’alimentation et à la nutrition des communautés. Selon sa cheffe secteur nutrition, Dr Aïcha Morgaye, ce projet réalisé dans le District de Bamako et dans les régions de Koulikoro, Ségou et Mopti a touché 720 ménages soit 3 250 personnes vulnérables affectées et infectées au VIH. 300 membres des associations ont bénéficié de renforcements de capacité pour soutenir les activités de counseling, la promotion de bonne pratiques alimentaires et nutritionnelles. A cela s’ajoute, l’enrôlement des bénéficiaires dans le Registre social unifié.

Abdrahamane SISSOKO/maliweb.net

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